Je m’appelle Pierre AUGE mais certains d’entre vous se souviennent davantage de moi sous le nom de Pierre le grand, le ténébreux, l’esthète … passons les superlatifs et restons sur Pierre, la langue française a ses limites ! Et puis ce n’est pas certain que tout le monde se souvienne des années collège.
Je suis né, le 21 Février de l’année 1986, entre le décès de Daniel BALAVOINE et la catastrophe de Tchernobyl, une étoile dans la nuit me direz vous (n’en faite pas trop). Puis, après 27 ans d’évolution à faire pâlir les cousins bipèdes de Lucy, mon cheminement intellectuel m’amène à la réflexion suivante : « Quitte à tourner en rond, autant que ça soit autour de la terre !».
D’abord subjugué par tant de clairvoyance, je ferme les yeux sur les difficultés qui m’attendent. Je me vois déjà en Indonésie, arrêtant un Tsunami avec les mains, dans un petit village au Mexique, sauvant la population locale des griffes d’un tyran, … Le monde a besoin de moi et la réciprocité me semble de plus en plus évidente. J’arrive !
Oui, j’arrive, mais quand, comment, où ? Trop de questions se bousculent. La situation dégénère, je dois rapidement reprendre le dessus, planifier mon voyage. Tout d’abord, soyons clair, si je pars avec mon pouce et mon sourire ravageur comme seul moyen de transport, il va falloir compter sur le bateau stop pour traverser les océans. Dans ce cas, je dois voyager d’Est en Ouest, la faute aux alizés (et non à Alizée qui n’a rien fait cette fois). Ce ne sont quand même pas des vents qui vont me dicter mon itinéraire ? J’utiliserai donc le stop, les trains, les bus, les avions,… et puis, simple esprit de contradiction, je partirai d’abord en Asie, petite moustache et bras levé. En Asie. Bref, c’est décidé, premier billet d’avion : Direction l’Inde. Je finirai par l’Amérique du sud.
Maintenant je dois m’occuper de mes vaccins. Quand je vois le nombre de piqûres auxquelles à droit Armstrong avant le tour de France, je me dis que pour un tour du monde, ça va faire mal ! C’est donc avec la boule au ventre ou l’inverse, je sais plus, que je prends rendez vous chez le médecin à l’hôpital civil de Strasbourg. Prise de notes, deux piqûres, une dans chaque bras, puis il se retourne, la seringue pleine dans sa main : « Je la plante où celle là ? ». Mon rire, son rire, mon regard inquiet, son rire. S’ensuivirent des négociations interminables et inégales, puis il décide arbitrairement de me piquer dans l’omoplate. Un régal. Au bout du troisième rendez-vous, la note est salée : 420 euros pour un échantillon des plus belles maladies dans mon sang.
Mais il en faut plus pour m’abattre et je me remets au travail, le monde attend... besoin de moi. Je prends rendez-vous avec pôle emploi, avec la CPAM, avec ma conseillère bancaire,… plusieurs fois parce qu’elle est pas mal roulée. Je résilie mes assurances, mon portable, mon bail pour l’appartement, je retourne chez mes parents. Il y a Tanguy sous roche. Je retourne à la banque mais cette fois-ci pour causer assurance voyage. Remboursement maladie, assurance décès, rapatriement du corps : « Pour 10 euros de plus par mois, vous pouvez même choisir la température intérieure du cercueil pendant le voyage retour ». « Vous m’en voyez ravi Jacob ».
Voila, vous l’aurez remarqué, avant de se lancer dans un tour du monde, il faut d’abord faire le tour de pas mal de questions. Un passage obligé avant le grand saut vers le plus beau voyage de ma vie. Aujourd’hui, à environs 3 mois du départ, j’ai encore quelques rendez-vous sur le feu mais le plus dur est derrière moi (ne souffre aucun commentaire).
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Je suis né, le 21 Février de l’année 1986, entre le décès de Daniel BALAVOINE et la catastrophe de Tchernobyl, une étoile dans la nuit me direz vous (n’en faite pas trop). Puis, après 27 ans d’évolution à faire pâlir les cousins bipèdes de Lucy, mon cheminement intellectuel m’amène à la réflexion suivante : « Quitte à tourner en rond, autant que ça soit autour de la terre !».
D’abord subjugué par tant de clairvoyance, je ferme les yeux sur les difficultés qui m’attendent. Je me vois déjà en Indonésie, arrêtant un Tsunami avec les mains, dans un petit village au Mexique, sauvant la population locale des griffes d’un tyran, … Le monde a besoin de moi et la réciprocité me semble de plus en plus évidente. J’arrive !
Oui, j’arrive, mais quand, comment, où ? Trop de questions se bousculent. La situation dégénère, je dois rapidement reprendre le dessus, planifier mon voyage. Tout d’abord, soyons clair, si je pars avec mon pouce et mon sourire ravageur comme seul moyen de transport, il va falloir compter sur le bateau stop pour traverser les océans. Dans ce cas, je dois voyager d’Est en Ouest, la faute aux alizés (et non à Alizée qui n’a rien fait cette fois). Ce ne sont quand même pas des vents qui vont me dicter mon itinéraire ? J’utiliserai donc le stop, les trains, les bus, les avions,… et puis, simple esprit de contradiction, je partirai d’abord en Asie, petite moustache et bras levé. En Asie. Bref, c’est décidé, premier billet d’avion : Direction l’Inde. Je finirai par l’Amérique du sud.
Maintenant je dois m’occuper de mes vaccins. Quand je vois le nombre de piqûres auxquelles à droit Armstrong avant le tour de France, je me dis que pour un tour du monde, ça va faire mal ! C’est donc avec la boule au ventre ou l’inverse, je sais plus, que je prends rendez vous chez le médecin à l’hôpital civil de Strasbourg. Prise de notes, deux piqûres, une dans chaque bras, puis il se retourne, la seringue pleine dans sa main : « Je la plante où celle là ? ». Mon rire, son rire, mon regard inquiet, son rire. S’ensuivirent des négociations interminables et inégales, puis il décide arbitrairement de me piquer dans l’omoplate. Un régal. Au bout du troisième rendez-vous, la note est salée : 420 euros pour un échantillon des plus belles maladies dans mon sang.
Mais il en faut plus pour m’abattre et je me remets au travail, le monde attend... besoin de moi. Je prends rendez-vous avec pôle emploi, avec la CPAM, avec ma conseillère bancaire,… plusieurs fois parce qu’elle est pas mal roulée. Je résilie mes assurances, mon portable, mon bail pour l’appartement, je retourne chez mes parents. Il y a Tanguy sous roche. Je retourne à la banque mais cette fois-ci pour causer assurance voyage. Remboursement maladie, assurance décès, rapatriement du corps : « Pour 10 euros de plus par mois, vous pouvez même choisir la température intérieure du cercueil pendant le voyage retour ». « Vous m’en voyez ravi Jacob ».
Voila, vous l’aurez remarqué, avant de se lancer dans un tour du monde, il faut d’abord faire le tour de pas mal de questions. Un passage obligé avant le grand saut vers le plus beau voyage de ma vie. Aujourd’hui, à environs 3 mois du départ, j’ai encore quelques rendez-vous sur le feu mais le plus dur est derrière moi (ne souffre aucun commentaire).
A bientôt pour de nouvelles aventures !