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Philip-pines Maurice, mais ça fera jamais d’enfants …

6/14/2014

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Avant tout, un petit retour en arrière. Nous sommes le 14 Mai, à Bangkok, et il me reste 8 dollars en poche. Cela ne sera pas suffisant pour manger ce soir, demain matin et aller ensuite à l’aéroport. Il me faudra faire l’impasse sur le petit déjeuner de demain… Ne pleurez pas, l’issue est inattendue et favorable. Je me rends donc au bureau de change armé de mon sourire le plus délicieux et de mes 8 dollars. Comme d’habitude, l’hôtesse d’accueil Thaïlandaise me gratifie d’un  vulgaire rictus et d’un rapide regard, duo de choc auquel je m’étais habitué lors de mon dernier passage dans la capitale mais que j’avais presque réussi à oublier. Mais là où l’histoire prend tout son charme, c’est lorsqu’elle me rend la monnaie et que je recompte. L’équivalent de 80 dollars en Bats. Croyez moi ou non, en d’autres circonstances, j’aurais rendu l’argent mais là, c’est comme une petite vengeance sur l’antipathie ambiante, sur la monotonie trop largement distillée dans les environs. Du coup, mon nouveau problème est le suivant, comment dépenser 80 dollars en une soirée ? (Non Bernardo, la prostitution ne m’intéresse pas, mais merci de prendre mon problème à bras le corps … «  au bas du corp !! », ahaha …). On commence par un jus de mangue, oui le maxi gobelet s’il vous plaît, puis on passe à la vitesse supérieure, un gros restaurant bien cher avec poisson, vin blanc et pourboire, puis direction le salon de massage et on fini par un peu de shopping… Le tout accompagné d’Adèle, mon amie du Laos, vous vous souvenez ? (Oui oui Bernardo, on peut dire qu’elle était au bon endroit au bon moment).

Puis après quelques heures de vol avec Philippines Airlines, j’arrive enfin à Manille dans la soirée et la c’est moins le rire. Petit tour en taxi pour trouver un hôtel et retour à l’aéroport parce qu’en gros pour moins de 25 dollars, il n’y a rien… Bon, au passage, on m’a quand même proposé 2 enfants. J’avais déjà eu les putes, les drogues, l’alcool et même les cartes à jouer en Iran mais jamais les enfants. C’est sympa mais pas évident à revendre ensuite. Je me suis donc abstenu par pur soucis d’éthique, bien entendu. Je passerai ensuite 34H à l’aéroport de Manille. J’ai été contrôlé environs 25 fois à l’entrée avec tous mes bagages avant qu’on me laisse revenir de ma pause clope sans check-in (Oui maman, ça fait beaucoup de cigarettes, mais c’est 35H quand même !) et j’ai aussi couru après un voleur d’ordinateur portable, juste après une mini sieste (Oui Bernardo, un vrai enculé de Philippin, ca permet de reposer Maurice).

Finalement, j’arrive à Puerto Princessa, la capitale de l’île Palawan après un vol avec Cébu pacific qui, si elle ne l’est pas déjà, devrait rapidement faire une entrée triomphante dans la blacklist des compagnies aérienne. Ici, la vie est plus tranquille. Les gens sont souriants, serviables, … bref, tout ce que j’aime. Ballades sur le port, après midi sur la plage et repos au coin fumeur de la Guest house où j’use considérablement le bois du banc, bien aidé par Fross, le gérant, qui à une fâcheuse tendance à allumer ses clopes avec la précédente. Une sacrée économie d’allumettes vous en conviendrez. Puis direction le nord et El Nido. Trajet de 6H en van, entrecoupé d’une pause repas dans le pire restaurant du monde. Imaginez un pays qui n’est pas franchement réputé pour la cuisine et vous y montez un resto avec un mauvais cuisinier et de la nourriture infâme. Vous l’avez en tête ? Bon et bien vous rentrez à l’intérieur (Oui, faut déjà être un peu con, c’est pas faux Bernardo), et vous commandez simplement du poulet avec du riz pensant minimiser les risques. Ici, ils appellent ça Chicken Adobo. Et là, miracle, fantaisie ou juste foutage de gueule, vous vous retrouvez avec une assiette de riz trop cuit et des os enrobés sous une couche de peau grasse (Chicken A bobos !!  Très fin, vraiment très fin Bernardo). A ce moment, 2 possibilités s’offrent à vous. Un peu lâche, vous payez et vous aller acheter de quoi remplir décemment votre estomac, autre part évidemment, ou bien téméraire (Ou complètement con, merci encore Bernardo pour cette leçon de langage monosyllabique soutenu), vous prenez votre courage à deux mains et vous attaquez ce qui pourrez bien être le pire repas de votre vie.  J’ai personnellement choisi la seconde, non par courage ou par audace, mais simplement par radinerie. Je m’en suis mordu les doigts (Ce qui acheva mon repas de la plus belle des manières).

Bon sinon El Nido, c’est un nid à touristes (« El Lido, c’est un Lit à touriste » … aussi ; c’est vrai Bernardo). Les maisons sont des guest houses, les mini shop sont remplacés par des supermarchés et autant dire que pour trouver un bateau de pêcheurs dans le port, faut déjà se lever tôt. Tout est plus cher, et même si les locaux restent très souriants, je ne me sens pas à mon aise. Je n’y resterai que 3 jours, le temps pour moi je jouer au Sepak takraw, de faire un petit tour des îles alentours, et de me faire piquer par une bonne centaine de moustiques. Le dernier soir, je réussirai néanmoins à me faire draguer lourdement par un lady boy qui voulait absolument dormir à mes côtés. S’en est trop, il me faut quitter cet environnement malsain. J’ai donc fui El nido sans crier gare (« J’ai fui El niGo sans crier Dard » … en grande grande forme Bernardo).

C’est donc déçu et plein de boutons de moustiques que je retourne à Puerto Princessa avec une idée derrière la tête (Cherches pas, y’a rien !) : Aller vers le sud, abandonné par les touristes, et tenter de partager des moments de vie authentiques. Après 2 jours avec mon ami Fross, 2 jours pendant lesquels le bois du banc (et pas celui des allumettes) a, à nouveau, beaucoup souffert, je prends le bus pour Brooke’s Point. Changement radical ! Pas un blanc au portillon ! J’ai presque l’impression que le temps s’arrête lorsque je passe dans la rue. Le meilleur souvenir c’est encore la visite de la chute d’eau locale. J’arrive en début d’après midi, et après une petite marche de 5 minutes me voila sur le site a proprement dit. Sur place, plusieurs familles se baignent, préparent le barbecue, se reposent, … mais tous sans exception stoppent leur activités pour me regarder lorsque j’arrive. On se serait cru dans un film, Leonardo Di Caprio qui pénètre dans un bidonville de Bombay … ou un clochard qui montent les escaliers du festival de canne, à votre convenance. Je préfère personnellement la première version. Toujours est-il que c’est presque tatoué sur ma peau blanche : « Différent et plutôt rare dans le coin ».  Faisant semblant de rien et habitué à ces réactions, je garde mon sourire et j’enlève mon tee shirt exhibant ainsi mon corps d’athlète (Ta gueule Bernardo, ta gueule) ; et je plonge dans la rivière. Le contact se fait assez facilement avec les gamins et comme toujours, ce sont les premiers qui brisent la glace (Je pense que je ferais mieux de ne pas vous dévoiler l’intégralité des interventions de Bernardo, simple précaution pudique). Puis ensuite tout s’enchaine et je passe une superbe après midi à manger du bon poisson et à boire de l’alcool tout en riant avec les locaux. Même si je suis maintenant habitué à ces chocs culturels précédents les moments de partage, c’est toujours très rigolo de passer du statut d’animal sauvage à celui d’animal de compagnie. Puis, après quelques jours sur place, je prends le bus local direction Quezon.

Le trajet n’est pas de tout repos et après un premier bus plutôt confortable, je me retrouve sur le toit d’un mini van à affronter une véritable tempête de pluie. Un régal. Arrivé sur place, trempé et épuisé, je prends le premier tricycle qui m’emmène au Tabon resort où je m’écroule instantanément sur mon lit. Je serais réveillé quelques heures plus tard par le bruit des goûtes d’eau sur le planché du bungalow… Oui, il pleut dans ma chambre et littéralement tout autour de mon lit. La flemme d’aller râler, je quitte simplement la chambre à la recherche d’un restaurant aux alentours et, après environs 3 kilomètres, 1H et 2 averses, je fais la rencontre de Bruno, un français en voyage. Avec lui, je vais au bar local et on passe la soirée à picoler (Non Bernardo, nous avons eu assez d’eau pour la journée, ça sera de la bière pour ce soir). Puis un concert se prépare dans le bistrot. Petits réglages sonores pendant lesquels nos oreilles sont mises a rude épreuve par le mélange des fausses notes et des larsens, puis c’est partit. Nous sommes assez rapidement surpris par le niveau très correct et ensuite envouté par l’ambiance (et par l’alcool évidemment Bernardo) nous passons une superbe soirée. Je fais également la rencontre qui va changer mon séjour sur place : Simon, le guitariste, qui, après une étude approfondie est un excellent musicien. Le lendemain, je quitte ma chambre miteuse et je vais m’installer au centre ville, pas trop loin de la maison où vit Simon. Je passerai l’intégralité de mes 5 jours avec sa famille à jouer de la guitare et à chanter avec eux. La promiscuité qu’assure la présence de 18 membres d’une même famille dans 40m² me permet assez rapidement de faire la connaissance de tout le monde et la musique sera notre langage commun pendant ces 5 jours incroyables. Ces gens ne mangent que du riz et des mangues à longueur de journée mais leur pauvreté ne m’a jamais sauté aux yeux. J’ai toujours été fasciné par leur joie de vivre et leur façon d’apprécier chaque moment agréable. J’étais l’oncle des enfants, le fils des grands-parents et le bon copain du reste de la famille.

Mais il faut continuer ma route et après quelques chaudes larmes, je reprends l’avion pour Manille et j’attends sagement mon autre avion pour Makassar, en Indonésie. J’ai aimé les Philippines, j’ai aimé les paysages, j’ai aimé les gens et j’ai aimé la sincérité des relations que j’y ai nouées. Un nouveau coup de cœur (« coup en plein cœur » … il se met à faire de la poésie celui là) dans ce voyage et un sacré souvenir..

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos !

Philippine-side- Morris, that will never make children

Before all, a little Flashback. May, the 14, in Bangkok, with only $8 in my pocket. This will not be enough to eat tonight, tomorrow morning and then go to the airport. I'll have to skip breakfast tomorrow ... Don’t cry, the end is unexpected and favorable. So I went to the exchange office with my most delightful smile and my $8. As usual, the Thai hostess reward me with a vulgar fixed grin and a quick glance (“reward me with a vulgar grind and a quick glanf” … perfect Bernardo), duo which I had become accustomed during my last visit in the capital and that I had almost succeeded to forget. But the story becomes charming when she gave me money back and I recounted. The equivalent of $80 in Bats. Believe me or not, in other circumstances, I would have returned the money but this was like a little revenge on ambient antipathy and on the monotony too often distilled in the area. So, my new problem is how to spend $80 in one night in Bangkok? (No Bernardo, I’m not interested in prostitution but thank you for taking my problem head on). Let’s start with a mango juice then move up a gear, a luxuary restaurant with fish, white wine and tip, then head massage office and finally a bit of shopping ... all with Adele, my Laos friend, remember? (Yes yes Bernardo, we can say that she was in the right place at the right time).

Then after a few hours of flight with Philippine Airlines, I finally arrived in Manila in the evening and it’s where it becomes less funny. Small taxi ride to find a hotel and back to the airport because for less than $25, there is nothing ... Well, by the way, I’ve been offered two children. I already had the hookers, drugs, alcohol and even playing cards in Iran but never children. It's nice but not easy to resell. So I refrained from pure ethical codes, of course. Then I spent 34H in Manila airport. I’ve been checked about 25 times at the entrance with my whole luggage before they let me coming back from my cigarette break without check-in (Yes mom, that's a lot of cigarettes!) And I also ran after a laptop stealer, just after a quick nap (Yes Bernardo, a real motherfucker Filipino, whatever Mauritius think).

Finally, I arrive at Puerto Princessa, the capital of Palawan Island after a flight with Cebu pacific which, if that is not already the case, should promptly make a triumphant entry in the blacklist of airlines companies. Here life is quieter. People are smiling, helpful ...  everything that I love. Walks on the harbor, afternoon on the beach and take rest in the smoking area of the Guest house where I considerably wear the wood of the bench out, helped by Fross, the manager, who had this awful tendency to light up his cigs with the previous one. A fucking economy of matches you agree. Then head north and El Nido. A 6H van trip, with a lunch break in the worst restaurant in the world. Imagine a country which is not really famous for food and you have a restaurant with a bad cooker and infamous food. You have in mind? Good and then you go inside (yes, must be a cunt, it's true Bernardo), and you just order chicken with rice thinking minimize risk. Here they call it Chicken Adobo. And then, miracle, or just bad joke, you end up with a plate of overcooked rice and bones wrapped in a fatty layer of skin (A Chicken add-a-bones! Very dainty, very dainty Bernardo). At this point, you have two options. A little bit loose, you pay and you go buy a decent enough meal to fill your stomach, obviously anywhere else, or rash (or completely cunt, thank you again for this monosyllabic language lesson Bernardo), you take your courage in your hands and you eat which can be the worst meal of your life. I personally chose the second option, not bravery nor courage, but simply stinginess. I kicked myself.

Well if El Nido is a nest of tourists ("El Pido is the mesc of the tist" ... So terrible Bernardo). The houses are guest houses, mini shop are replaced by supermarkets and fishing boats are invisible in the harbor. Everything is more expensive, and even if the locals are still smiling, I don’t feel comfortable. I stayed only 3 days there, playing Sepak takraw, making a little tour around the islands, and getting bitten by a hundred mosquitoes. Last night, however, I succeed to be dated by a lady boy who absolutely wanted to sleep with me. This was too much, I had to leave this unhealthy environment. So I fled El Nido without warning ("I fled El Hido without watching in" ... you make everybody very unconfortable Bernardo).

So, disappointed and full of mosquito’s beats, I went back to Puerto Princessa with an idea behind the head (no Berbardo, there's nothing to add!): Heading south, free of tourism, and try to share authentic life moments. After 2 days with my friend Fross, 2 days during which the wood of the bench (and not the matches’ one) has once again suffered a lot, I took the bus to Brooke's Point. Radical change! No white at the gate! I almost felt like life stops when I was wondering around. My best memory is still when I visited the local waterfall. I arrived in the early afternoon, and after a short 5 minute walk here I was in the place itself. On site, families took a bath, prepared the barbecue, took a rest... but all without exception stopped their activities to look at me when I arrived. It was like in a movie, Leonardo Di Caprio arriving in a Bombay slum ... or a tramp walking the Cannes festival stairs … at your convenience. I personally prefer the first version. Still, it's almost tattooed on my white skin "Different and not common in the area." Pretending nothing and used to these reactions, I kept my smile and I took off my shirt while showing off my athletic body (Shut up Bernardo, shut up), and I plunged into the river. Contact was easily with kids like always, the first to break the ice (I think I'd better not to reveal all the Bernardo’s interventions, simple modest precaution). Then everything followed one upon the other and I spent a wonderful afternoon eating good fish and drinking alcohol while laughing with locals. Even though I am now accustomed to these previous culture shock moments, it's always fun to move form wild animal status to pet one. Then after a few days there, I took the local bus to Quezon.

The journey was not easy and after a quite comfortable first bus, I went on the roof of a mini van to face a storm of rain. Perfect! Once there, soaked and exhausted, I took the first tricycle which brought me to Tabon resort where I instantly collapsed on my bed. I'd been waking up a few hours later by the sound of water on floor of the bungalow ... Yes, it's raining in my room and literally all around my bed. Too lazy to complain, I just left the room and looked for a restaurant nearby, and after about 3 km, 1 H and 2 hails, I met Bruno, a French travel. With him, I went to the local bar and at the evening we went to booze (“we went to boobs” … very intelligent Bernardo, thank you). There was a music show going on there. Sound check in during which our ears are being challenged by a mix of false notes and a feedback. But as soon as the show started we were pretty quickly surprised by the very correct level and then captivated by the atmosphere … and the alcohol (mode quease on in Quezon… ahaha Bernardo) we spent a wonderful evening. I also met Simon, the guitarist, who, after a thorough study is an excellent musician and it changed my stay there. The next day, I left my dingy room and I settled in the city center, not far from the house where Simon lives. I spent all of my five days with his family playing guitar and singing with them. Thanks to the presence of 18 people in 40m², I met everyone pretty easily and the music was our common language for these 5 amazing days. These people only eat rice and mangoes all day long but poverty has never jumped out at me. I've always been fascinated by their joie de vivre and how they enjoy every moment enjoyable. I was the uncle of the children, the son of grandparents and the good friend of the rest of the family.

But, as always, I had to go and after a few hot tears, I took the plane to Manila and I quietly waiting for my plane to Makassar, Indonesia. I loved the Philippines, I loved the landscapes, I loved the people and I loved the sincerity of the relationships I have forged there. A new heart-stopper in this journey and a damn memory. Thank you !

See you soon for new stories

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Laos (du prix de l’essence ne satisfait personne)

5/14/2014

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J’avais aussi « sur la montagne les 2 pieds les 2 mains dans la merde » mais j’ai trouvé ça trop brutal en titre. Et puis le début c’est toujours important n’est ce pas Bernardo?

En ce qui concerne le Laos, le début n’est pas franchement folichon. Petite arnaque à la frontière, et hop on change les règles. 1 dollars supplémentaire pour le tampon de sortie du Cambodge, et 1 autre pour entrer au Laos… Les petits malins ! (A 1 dollar le tampon, ce sont de sacré règles effectivement Bernardo, très cinglante remarque si je puis me permettre)

Puis je rejoins les 4000 îles (il doit y en avoir moins de 1000 en tout mais après le Cambodge, les excès de langage ne m’émoustillent même plus). Je loge à Don Det, petite île au milieu du Mékong, où tout est organiser pour permettre au touriste de … bah de rien glander en fait. Et les Laotiens ne se gênent pas pour montrer l’exemple. En effet, lors d’une sortie Canoë (seule attraction physique durant les 4 jours), je me suis retrouvé avec le guide qui avait une fâcheuse tendance à pagayer hors de l’eau. Du coup je me suis mis derrière pour le faire bosser et hop, après une petite pause, il me fait le coup de « j’ai perdu ma pagaye ». T’inquiète pas mon coco, je vais partager, je suis pas comme ça. Et bah le flémard il a préféré héler un bateau auquel on s’est accrochés pour les derniers 500m plutôt que de m’aider. Ca commence bien !

Puis direction Pakse où je fais la rencontre d’Adèle et Kerstin, futur membres de la « Garbage team »  (Mais où est Pakse l’autre moitié ? soit patient Bernardo, et un peu moins con aussi s’il te plaît). Ensemble, nous décidons de faire la boucle du plateau des Bolovens où nous retrouvons Fabien et Ryan qui seront les 2 derniers membres de la team susse dites (Je sais Bernardo, ta patience n’est récompensée que par un belge déjà connu de nos services et un franco-arabe … mais la vie est ainsi faite). A noter que ces 2 gaillards ont acheté une moto et cela me donne des idées pour la suite. Moins cher, plus libre, … que des avantages. Nous verrons ça plus tard. 

Ensemble, nous voguons à travers les villages, les chutes d’eau, les paysages magnifiques et, bien aidés par le nouvel an laotien, nous profitons de chaque moment. Le nouvel an Laotien, c’est 3 jours pendant lesquels, adultes, enfants, vieillards, hommes, femmes, … armés de pistolets à eaux, de seaux ou juste d’un tuyau, s’en foutent plein la gueule dans la joie et la bonne humeur. Alors nous nous prêtons au jeu. Tellement que le dernier soir, ivre comme des coings,  on s’est fait viré d’un Karaoké. Bon, en effet Bernardo, nous avions mis toutes les chances de notre côté. Entre voler le micro pour dire des conneries, danser devant la télé, empêcher les autres de chanter, il ne restait guère que vomir sur la table pour finaliser l’odieux spectacle. Mais ça restera un excellent souvenir (et on remercie le LaoLao, liqueur locale qui, pour 0,5 dollars, vous procure 1 litre d’alcool à 25°. Dans le genre qualité prix rendu vomi, on ne fait pas beaucoup mieux).

C’est donc bien bourré et de retour à Pakse que je prends la grande décision qui va changer ce trip au Laos, j’achète une moto (Bernardo dit qu’il ne voit pas le rapport). Et c’est donc toujours bien bourré mais au volant d’une Honda Win 110 cm3 cette fois ci que je me dirige vers Thakhek rejoindre mes 4 compagnons, partis le matin même. 360 kilomètres, 5H30, 2 pauses de 10 minutes, … au Thakhek… (Celle là était inévitable).

Après 1 jour de repos sur place, on se fait la boucle de 4 jours qui est tout aussi géniale que la précédente. Le Laos m’a surpris par la beauté de ses paysages. Certes, les gens sont adorables mais je m’y attendais alors que le paysages, non, et c’est une bonne surprise. Puis on termine la boucle par la visite de la grotte de Kong lo qui est très belle. Seulement, ça ne se fini pas tout à fait pareil. Après avoir été piqué par une guêpe, j’ai l’œil gauche tellement gonflé que je ne peux plus conduire. Du coup je passe à l’arrière sur la moto de Fabien (Et Bernardo de rajouter : ‘’Tu n’as pas froid aux yeux !’’ … je sens qu’il va m’énerver celui là) et hop, petit accident à la sortie d’un virage, tout le côté gauche éraflé (Sa maladresse aurait du me sauter aux yeux! très bon ça Bernardo, très bon). Puis finalement, pour couronner le tout, équilibrer la douleur et évidemment pour l’humour également, … en passant à moto, je m’offre le luxe de donner un coup de pied dans un caillou qui gène le passage. (Pourquoi le couronnement ? Parce que c’est le dernier petit bobo ... pourquoi l’équilibre ? Et bien parce que c’est avec le côté droit qui était vierge de toute blessures jusque là … Pourquoi l’humour ? Parce que il faut vraiment être con et du coup ça fait rire tous mes compagnons quand ils me voient boiter pendant 1 semaine. Autre chose Bernardo ?).

Puis petit à petit, kilomètres après kilomètres, villages après villages, … bref t’as saisie le truc, nous atteignons le nord du pays, plus montagneux et donc vraiment classe à moto. Il faut simplement être vigilant car les routes ne sont pas parfaites (Oui, garder l’œil ! Si tu veux, si tu veux …).

Tout d’abord Vang vieng. La ville est très touristique mais c’est l’occasion de faire un peu la fête. Mon charme légendaires, mes dreadlocks incroyables, mes yeux profondément bleus et sans doute aussi mon déhanché surnaturel m’entrainent finalement dans une démonstration de danse avec … un groupe de Lady boy, jusqu’au bout de la soirée. Je me ferais ramasser dans le couloir de l’hôtel au beau milieu de la nuit et, croyez le ou non, j’étais assez content de ne pas être dans mon lit, entouré d’une dizaine de paire de couille (Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit ! hilarant Bernardo).

Puis, sans doute dans un souci de préservation de notre intégrité physique, la team repart pour de nouvelles aventures, vers Luang Prabang (Bernardo : Bon pied bon œil ! J’ai comme l’impression qu’il va me les briser). Ici, nous vivons les derniers instants de notre amitié et de notre épopée, mettant en musique nos aventures, visionnant les images avec nostalgie, … On s’offre des cadeaux, on se promet des tas de merdes, on pleure, bref le blabla habituel. Mais personne n’est dupe et je vois bien dans les yeux de Ryan que Fabien ne va pas lui manquer, tandis qu’Adèle s’empresse d’embrasser Kerstin en disant « Adieux » 1 heure avant le départ. Et dans les yeux de Fabien … bah rien, un vide sidérale à effrayer un bovin. Assez flippant d’ailleurs. Bernardo en restera muet (étonnant, il y en avait pourtant des tas de bonnes à faire).

Puis, accompagné d’Adèle et de Fabien nous remontons encore plus au nord, Fabien nous quitte finalement, toujours avec cette impassibilité visuelle à laquelle je fini par m’habituer et après avoir traversé la pire route de tout les temps, après un tassement de vertèbre et de nombreuses casses sur la moto, nous rejoignons enfin Luang namtha. Cet endroit est vraiment superbe. J’y passerai 7 jours, à tenter de vendre ma moto à laquelle je tiens comme à la prunelle … euh … à laquelle je tiens beaucoup. Puis le deal enfin accompli, je me repose, je passe du temps avec les locaux, je regarde des films… 

Le Laos aura été un gros coup de cœur et après 1 mois d’expériences fantastiques, d’aventures magnifiques, c’est avec tristesse que je retourne à Bangkok pour une nuit avant de décoller pour Manille. Il ne me reste plus que mes … pour pleurer (Oui Bernardo, on appelle cela de la censure, complètement)

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos !

Laow going work

I also had “laid on my Pi-Lao” but it was not that good as a title. And the beginning is always important. Isn’t it Bernardo?

Regarding Laos, the beginning was not really pleasing. Ripped off at the border. Let’s change the rules. 1 extra dollar for the output stamp of Cambodia, and another one to enter Laos ... Crafty! (A 1$ compulsory stamp, no need to stamp on your feet). 

Then I went to the 4000 islands (there must be less than 1000 in there but after Cambodia, excessive language not titillate me anymore). I stayed at Don Det, a small island in the middle of the Mekong, where everything is organized to allow the tourist to … well to do nothing really. And Laotian doesn’t hesitate to show the example. Indeed, during a Canoe trip (the only physical attraction during the 4 days there), I formed a team with the guide who had a nasty tendency to paddle out of the water. So I went behind to make him working harder and presto, after a short pause, he played the "I lost my paddle" trick. “Don’t worry sir, I will share mine, I'm not like that”. And the lazybones preferred to hail a boat to hang it for the last 500m rather than help me. It starts well!

Then, I went to Pakse where I met Adele and Kerstin, future members of the "Garbage team" (No Bernardo, not Garbage tits but Garbage team). Together, we decided to do the Boloven Plateau loop where we met Fabian and Ryan, the last two members of the aforesaid team (No Bernardo, not a foreplay team, aforesaid team … suspicious). Note that these 2 guys bought a motorbike and it gives me ideas for the future. Cheaper, more free... only advantages. We'll talk about that later. Together we rode through the villages, waterfalls, beautiful landscapes and well supported by the Lao New Year, we took advantage of every moment. Lao New Year is three days during which, adults, children, old men, women, armed with pistols, water buckets or just a pipe, spray everybody in a joyous and relaxed atmosphere. The code is “Pi Mai Lao” which approximately means Happy New Year. (Bernardo used to say Pi man Lao but anyway, nobody can hear him)

So we played along. So much that the last night, drunk as a newt, we got fired from a Karaoke place. Alright Bernardo, we put all the chances on our side. Between robbing the microphone to say bullshit, dancing in front of the TV, preventing others from singing, all that’s left to do was to vomit on the table to complete the odious performance. But it will remain a great memory (Thanks to laolao, local liquor, 0.5 dollars, gives you 1 liter of alcohol at 25 degree. Nothing better for such a price-quality value).

Then, pissed out of my head, back to Pakse, I took the great decision that will change this Lao trip: I bought a motorbike too. And then, still drunk, but driving a Honda Win 110 cm3, I headed to Thakhek, joining my 4 mates who left in the morning. 360 km, 5:30, 2 break of 10 minutes ... tha KEK ... (Bernardo plays World of Warcraft, yes). After 1 day of rest on this place, we decided to do the 4 days loop, which is just as great as the one before. Laos, I was surprised by the beauty of your landscapes! Certainly, the people are lovely but I expected that. But the landscapes, no, it was a good surprise. Then we finished the loop by visiting the cave of Kong lo, very nice. But the end of the loop was quite different. After being bitten by a bee, my left eye was so swollen that I couldn’t drive anymore. So I jumped on the rear of Fabien motorbike (And Bernardo adds:'' You only have eyes for him ...'' I feel like he will upset me). And I joked with him: “Touch the knee, tilt and touch the knee” and hup, accident after a tight curve. We finally touched the knee, but not only (not only, on knee … ahahah Bernardo). Indeed, all my left side was scraped (Bernardo: “I remember now when buying a motorbike was just a gleam in your eye” … should I kill him?).

And finally, to top it all off, to balance pain and obviously also for humour ... I allowed myself  the luxury of giving a kick in a stone that obstructed the passage. (Why topping off? Because this is the last little pain ... why balance? Well because it is my right foot which was pure of any injuries so far ... Why humour? Because you should really be a cunt to do that, and it makes all my mates laughing when they see me limping 1 week after. Something else Bernardo?).

Then little by little, mile after mile, villages after villages ... well you got me, we reached the north of the country, most mountainous and therefore really cool to ride with motorcycle. Just be careful because the roads are not perfect (Yes, “keep an eye!” If you want, if you want ...). 

Firstly Vang Vieng. The town is very touristy but it is a good opportunity to do a little partying. My legendary charm, my amazing dreadlocks, my deep blue eyes and probably my supernatural lopsided finally drag me into a dance contest with ... a group of Lady boys, until the end of the night (“Keep weather eye open”, … thank you Bernardo for the adv-eyes). Ryan picked me up in the hallway of the hotel in the middle of the night and, believe it or not, I was quite happy not to be in my bed, surrounded by a dozen pair of cojones (“I didn’t bat an eyelid!” I think it’s enough Bernardo, everybody understood).

Then, probably in order to preserve our physical integrity, the team went away for new adventures, to Luang Prabang. Here we lived the last moments of our friendship and our epic expedition put to music our adventures, watched images with nostalgia ... You offer gifts, you promise a lot of shit, you cry, in short, the usual blabla. But nobody was fooled and I saw in the eyes of Ryan that he will not miss Fabien, while Adele was quick to embrace Kerstin saying "Farewell" one hour before our departure. And in the eyes of Fabien ... well nothing, a sidereal emptiness, frightening bovine. Quite scary indeed, Bernardo remain silent as well (surprising, there were a lot of good jokes to do).

Then, with Adele and Fabien we went further north, Fabien finally left us, always with the visual impassivity that I got used to and after passing through the worst road of all time, after a collapsing of vertebra and many broken stuffs on the bike, we finally reached Luang Namtha. (Where is Luang Nibor ? … ??? …. 2 minutes … aaaah, ok. No, Bernardo, not Namtab… He spells backwards now, it’s gonna be impossible to understand him any longer. If only he was dumb). This place was really beautiful. I spent 7 days, trying to sell my bike which I wouldn’t give it away for anything in the world (Except 220 US dollars, sure). Then the deal finally done, I rested, I spent time with the locals, I watched movies...

Laos has been a big heart-stopper and after 1 month of fantastic experiences, wonderful adventures, it was with sadness that i went back to Bangkok for one night before flying to Manila. (Yes Bernardo, there is something to do with "Bank" and "Cock" but i think it's enough now)

See you soon for new stories !

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La surprise cambodgienne

4/7/2014

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Le combat thaïlandais terminé, on s’attaque au dossier cambodgien. Début des hostilités à Siem Reap où je retrouve Mark, mon ami anglais (2 mots qui sonnent tellement mal ensemble). La ville est infestée de touristes, il y en a partout. L’ennemie ne se cache même plus. La mauvaise graine est planté et le décor avec.


L’objectif de la mission est simple, s’échapper, fuir le fantôme thaïlandais pour enfin retrouver nos frères d’armes, les locaux, les gens, les vrais. Après une nuit dans un bus, entourés de russes et d’américains, nous rejoignons enfin le camp de base de Sihanoukville. L’envahisseur n’y est pas plus discret. Il niak à regarder la plage.

« Bernardo, tu me rends ce clavier, et fissa ! » … et Bernardo s’exécuta, il fissa … enfin ce que je lui avais demandé. 

Bref, merci Bernardo pour cette entrée en matière, je n’avais rien trouvé. La panne du poète n’est pas un mythe, … ça vous étonne ? Oui, je connais également le moment où la plume demande le divorce, où la page blanche se révèle être plus blanche et plus grande qu’à l’habitude, L’esprit s’embrouille, l’inspiration se fait la malle, bref je redeviens humain. A cet instant, le poète doit faire la différence. Je demande alors de l’aide au géni : « Géni, ohé, m’entends tu ? », puis le géni me souri (et mickey aussi, évidemment Bernardo).

Où en étais-je ?

Donc Sihanoukville, un désastre. Nous ne resterons que 2 nuits avant de s’échapper vers Kampot (évidemment Berni, nous placerons « de pomme » quelque part, ne t’inquiète pas). Ici, la location de moto s’impose. Petite virée dans les villages des bords du Mékong. On s’arrête souvent pour jouer avec les enfants et faire le plein (de la moto bande de vicieux). Le soir, petite récompense au restaurant local, une soupe de riz au poisson. Je crois avoir goûté beaucoup de trucs dégueulasses pendant ce voyage mais là, c’est le pompon. Arriver à faire si mauvais à base d’ingrédients si classique (à savoir juste du riz et du poisson), cela relève presque de la performance. Finalement notre récompense on l’aura dans la chambre d’hôtel, en rentrant le soir (Je te demande pardon Bernardo?, Non, toujours pas de pomme dans l’histoire). En effet, il passe Chelsea Arsenal, en direct à la télé, et ce n’est pas du tennis de table.

Bon, Kampot c’est beau mais on veut encore plus « pommé » (Je lui avais promis), du coup on se rend à Kep, happés par le désir d’aventure (là ça devient subtile, attention, relecture obligatoire). Petit truc sympa à Kep, on trouve sur toutes les cartes de la région un plan pour se rendre au lac secret. Il semble alors évident que nous n’avons pas la même notion du mot « secret ». Il ne vaut mieux pas que je me confie (Non Bernardo, pomme c'est fait, si je place cerise là, ça fera un peu mono idéique…). Et lorsque l’on apprend que l’on peut se rendre sur l’île aux serpents, proche de l’île aux lapins, où il n’y a ni lapins, ni serpent, ni sur l’une, ni sur l’autre, ça devient un peu confus pour nous. Du coup, pas d’île mais visite du lac, des grottes et des champs de sel, poivre, … aux environs. Puis le parc national, toujours à moto, nous donne des points de vus surprenants.

Finalement, la côte cambodgienne nous aura offert de beaux moments et de superbes paysages.

Puis direction la capitale, Phnom Pen, pour honorer notre rendez vous avec l’histoire. La visite des killing fields est un choc. Une claque en pleine gueule, une douche froide. Sur fond de témoignages poignants, l’audio guide vous emmène à travers l’histoire. Un voyage dans le temps et l’espace. Une seule solution pour s’en remettre, l’American Day. Concept développé au cours de se voyage avec Bernardo, l’American Day consiste à faire tous les gros achats en même temps en se faisant plaisir à côté parce que « On n’est pas à ça près ». Donc petit déjeuné complet, réparation de l’ordinateur, achat d’un nouvel appareil photo et on fini au restaurant. Un 10/10 à plus de 200 dollars. Merci oncle Sam !

Un petit retour aux sources s’impose, direction Kampong thom, 3 dollars la nuit, 1 dollars 50 le repas. La chute est vertigineuse mais nécessaire. Vous ne connaissez pas Kampong thom ? 

Normal, il n’y a rien à faire à part visiter le « mini Angkor vat » comme ils l’appellent. Cette visite se fait comme toujours accompagné d’enfants qui, sous une chaleur de plomb agrémentée d’un 39 degré au compteur, vous proposent des écharpes (Bernardo attend toujours un tempête de neige pour changer son maillot de bain, il est encore plus troublé que moi).

Puis assez fait mumuse, on rejoint Siem Reap. Mark pour retourner en Birmanie et moi pour visiter le vrai Angkor vat. Vous ne connaissez pas Angkor vat ? (« Sortez de chez vous ! » me dit Bernardo)

Angkor vat, c’est un peu le Taj Mahal pour l’Inde, la tour Eiffel pour Paris, la KrutBier pour Strasbourg, on n’a pas le droit de passer à côté. 

Alors, après des adieux difficiles, je me rends sur place, 5H du matin … à bicyclette. J’ai donc vérifié mais pas de Fernand, pas de Firmin, pas de Francis ni de Sébastien… Et après 11H de visite à pédaler sous 38 degré, je n’ai pas non plus trouvé Paulette. La déception est forte mais compensée par des temples tous aussi beaux les uns que les autres. Pour vous donner une idée, regardez le film Tomb Raider et vous enlevé Angélina Jolie (Non, Bernardo, pas pour la séquestrer … La Thaïlande lui a fait beaucoup de mal le garçon). Parfois les arbres gigantesques se mélangent aux ruines et on se demande lequel était là en premier.

Cette journée est éprouvante. Le physique en prend un coup. Je me prends donc 3 jours de repos bien mérités entre la terrasse et ma chambre. Pour la terrasse, pas de problème, mais lorsqu’il faut retrouver la Chambre 24 (située précisément entre la 116 et la 16, en face de la 103) à 3H du matin, juste imbibé (non, pas le chanteur Bernardo), ça se complique sérieusement. Je m’excuse encore auprès du locataire de la 16.

Puis, dernière destination, Strung Treng. 15H de bus pour « la plus belle vue du couché de soleil sur le Mékong et au Cambodge ». En gros, il ne faut pas se louper, l’indication est précise.

Avant de conclure cette interlude Cambodgienne, j’aimerai simplement décerner la palme d’or au peuple cambodgien pour la catégorie:

« J’entasse le plus de merde sur mon scooter et je m’arrache »

A 7 sur un scooter ou avec 6 matelas doubles, King size. Tu choisis ton camp gamin.


A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos !

 

Cambodian surprise 

The combat against Thailand ending, let’s tackle the Cambodian problem. Outbreak of hostilities in Siem Reap where I join Mark, my English friend (2 words that sound so well together). The city is infested by tourists, everywhere. The enemy doesn’t even hide anymore. I’m set on fighting and the scene as well (she’s set !).
The objective of the mission is simple, escape, flee the Thai ghost to finally meet our brothers in arms, locals, true people. After a night in a bus, surrounded by Russian and American, we reach the base camp of Sihanoukville. The invader is not there more discreet. Let’s leave. Gookbye.

"Bernardo, give me back this keyboard ! " … “I’ve no pakience anymore !”


Well, thank you Bernardo for this introduction, I did not find anything. Failure of the poet is not a myth ... it surprise you? Yes, I also know when your pen request divorce, when the white page turns out to be larger and whiter than usual, confuses the mind, inspiration clears off, in short I become human again. At this point, the poet must make a difference. I ask for help to genius: "Geni , ahoy , you hear me ? ". And the genius smiled.

Sorry, now where was I?

So Sihanoukville, a disaster. We stayed 2 nights before escaping to Kampot (obviously Berni, we will talk about pornography, don’t worry). Here, renting a motorbike is required. A ride in the villages on the sides of the Mekong river. We often stop to play with children and refuel (yes refueler Bernardo, very clever). At the evening, as a reward, we go to a small local restaurant, rice soup with fish. I think I have tasted a lot of disgusting things on this trip but that’s the limit. Based on whether conventional ingredients (ie just rice and fish), managing to make it so bad is almost performance. Finally we have our reward in the hotel room, in the evening (I beg your pardon Bernardo? No, still no pornography in the story). Indeed, they played Chelsea Arsenal, live on TV, and nothing about table tennis. We just lacked of muff in ( I Promised )

Well, Kampot is beautiful but we want something more lost. Then we went to Kep,.Nice little story about Kep, there you can figure out, on all maps of the place, how to go to the secret lake. Then it seems clear that we don’t have the same notion of the word "secret". And when we learned that you can go to Snake Island, near Rabbit Island where there are no rabbits or snake, anywhere, it gets a little bit confusing for us. So, we don’t go to islands but visiting the lake, the caves and the fields of salt, pepper, ... all around. Then the national park gives us amazing viewpoints.

Finally, the Cambodian coast has offered us great moments and beautiful landscapes.

Next step to the capital, Phnom Penh, to honor our appointment with history. The visit of the killing fields is a shock. A slap in the face, a cold shower. Poignant Background speeches, audio guide takes you through the story. A journey through time and space. One solution to recover, the American Day. Concept developed during this trip with Bernardo, the American Day consist in making all major purchases at the same time, and having fun because " It is not that more". So full breakfast set, computer repair, a new camera and finish at the restaurant. A 10/10 for 200 dollars. Thank you Uncle Sam!

A back to basics, to Kampong Thom, 3 dollars a night, 1,5 dollar for meal. The fall is breathtakingly fast but necessary.
You don’t know Kampong Thom? It’s ok, there is nothing to do but visit the "mini Angkor vat" as they call it. We are, as usual, followed by children. And under heat complete with a 39 degree counter, they offer scarves (Bernardo still waiting for a snowstorm to change his swimsuit, he is even more disturbed than me).

Then laziness is enough, we reach Siem Reap. Mark in order to go back to Burma and me to visit the real Angkor vat.
You do not know Angkor vat? ("Go out!" Said Bernardo)
Angkor vat, it's like Taj Mahal for India, the Eiffel Tower for Paris, the KrutBier for Strasbourg, there is no way to miss.
So, after a hard goodbye, I go on site. Temples are as beautiful as each other. To give you an idea, watch the movie Tomb Raider and you removed Angelina Jolie (No, Bernardo, not on this way... Thailand has done much on this boy). Sometimes gigantic trees mingle with ruins and I wonder which came first.

But the weather is hot and this day is exhausting. So I take 3 days of well deserved rest chilling between the terrace and my room.
Concerning the terrace, no problem, but when you come back to you room 24 (located precisely between 116 and 16 in front of the 103) at 3am, just stone (no, not stud Bernardo), it is complicated. May the guy of the room 16 forgive me.
Then, last destination, Strung Treng. 15H bus for "the most beautiful view of the sunset over the Mekong River in Cambodia.”. Accurate isn’t it?

Before concluding this Cambodian interlude, I'd just give the Oscar to the Cambodian people for the category:
"I pile up as much stuffs as possible on my scooter and I tear myself away"
7 on a scooter or 6 double mattress, king size. Choose your side kid.

See you soon for new stories

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C'est décidé, je me Thaï

3/24/2014

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26 Février 2014, direction la Thaïlande, pays du sourire. A quoi peut bien ressembler le pays du sourire après la Birmanie ? Les mecs tu leur dis bonjour ils exultent? Je trépigne d’impatience, j’ai hâte, je bouillonne, je fais sous moi... Puis c’est le moment tant attendu, le passage de frontière. Un dernier petit foot avec les douaniers birmans qui sont … bah birman quoi, adorables, et je passe à pied la frontière. Et la c’est le drame, le moment ou tout bascule. J’envoie un grand  « Savaticap (Bonjour thaïlandais) » plein de bonne volonté qui reçoit en réponse un « hello » bien dégueulasse avec un quart de sourire forcé. Merci encore madame la douanière ! Ca va pas être simple cette histoire.
Il faut bien reconnaître que de ce côté-ci de la frontière, le touriste est plus répandu, plus brouillant, moins respectueux aussi. Serais-ce la cause ou bien la conséquence. Je veux en avoir le cœur net.

2 jours à Mae Sot, ville frontière où je fais la rencontre de Award, un anglais et Grim, un belge, tous deux amis du cirque. Bon Award c’est pas commun mais Grim pour un Belge, c’est presque un pied de nez (Ou quoi ? … « ou un pet de niais » ? Bravo, Bernardo est dans sa phase contrepèteries)

Ensemble, nous entamons la route vers Chang mai, au nord du pays, en stop. Cela faisait longtemps ! 7H au lieu de 6H en bus. Relativement efficace avec en prime un petit coup de soleil sur le genou. Intéressant comme douleur. A Chang mai, je découvre un peu mieux la Thaïlande. Petite virée en scooter dans les villages des montagnes avec entre autres Alex un suisse italien avec qui je ferais le reste de la Thaïlande.. Il m’a appris 2 choses importantes. La première « ça peut être cool de rester un peu plus longtemps dans un endroit que t’aime bien » et la deuxième « ça peut être cool de savoir que le frein arrière du scooter, c’est à gauche ». Pour les deux j’ai répondu « Surtout si il y a du sable ». Du coup on a décidé qu’on aller se poser sur une île après Bangkok (Bernardo dit qu’il voit pas le rapport). A Chang mai, je me décide enfin à faire des dreadlocks. 5H de travail, 23 euros et un mal de tête épouvantable issu de la combinaison charmante entre une personne qui tire tes cheveux pendant 5H et une grosse soirée au Gin-Tonic la veille. Puis direction Bangkok en stop avec Alex. Etant donné qu’on dort tout les deux (…issu de la seconde grosse soirée Gin-Tonic, tu as raison de le préciser Bernardo, c’est vrai), le mec décide de faire rouler l’un d’entre nous pour le tenir éveiller. Du coup Alex roule et moi, bah je dors de nouveau, bercé par la voix du Thaï qui tourne en rond entre 3 sujets : faire un business avec le cuivre du Laos, Tuer le cochon pour fêter ça, et les belles grosses mamas du Laos. Curieux mélange. Quand je me réveille plus tard, Alex à l’air de communiquer parfaitement. Je m’interroge. Pendant quelques secondes, j’ai presque l’impression qu’il comprend le Thaï mais finalement je réalise que les sujets sont toujours les mêmes et qu’il a juste eu le temps d’assimiler les quelques mots de vocabulaires nécessaires (note : ‘assimiler’ doit certainement signifier quelque chose en Thaï). Gros fou rire à la clé.

Arrivé à Bangkok, la chaleur est étouffante. Tu transpire en permanence, quoi que tu fasses. En gros, je pense donc je pue. Quelques expériences étranges égayeront néanmoins mon bref passage dans la capitale. Notamment ce taxi fou qui doit certainement faire partie d’un gang de street racers. Il finira 2 roues sur le trottoir et 2 sur la route pour passer un bouchon de 1km. Rappel pour la suite, ne jamais dire que tu es en retard à Bangkok… J’ai tellement eu peur, j’en ai oublié mon nouvel appareil photo dans le taxi (Ta gueule Bernardo, ta gueule).

Puis Direction l’île … et le sable (réf. : juste au dessus pour ceux qui suivent pas), en bus cette fois et on dort tout le long (… issu de la … gniah gniah gniah !! C’est bon Bernardo ? Tu as finis ?). Arrivé à Koh Chang, on se loue un bungalow à 50m de la plage et on entame une des 5 activités qui vont rythmer notre séjour. Dormir, Manger, Fumer, Se baigner et Faire la fête. Il est parfois très difficile de sortir d’une routine si efficace, croyez moi. Certain ne s’en sont jamais remis. Une petit pensée pour Bernardo qui a passé sa pré fullmoon party dans un hamac à transpirer son alcool. J’ai eu pitié ce soir là (Bernardo me dit quelque chose mais je n’entends pas).

Mais tout a une fin (Surtout les enfants en Afrique ? Il n’a aucune limite cet hispanique) et il faut se quitter. Lui rentre en Suisse, chercher du travail et moi … (je m’en fou ? Il redevient serein) …non moi je rejoins mon pote Mark au Cambodge…

Merci à la Thaïlande, j'ai malgré tout passé un séjour agréable. Je repasserai surement pour la partie 'villages, montagnes,...' avant de descendre en Indonésie

A bientôt pour de nouvelles aventures

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One night in Bangkok ... is enough !

The 26 of February, I go to Thaïland: “Land of smyle”. How can be the land of smyle after Myanmar? You say hello they rejoice ? I’m impatient, I can’t wait anymore, I boil, I crap myself, … hum. Then it’s the long awaited moment, the boarder crossing. One last football game with Burmese customs who are … Burmese, lovely, and I walk pass the boarder. Then it’s the drama, the M moment. I send a giant “Savaticap !(Hello in Thaï)” full of love which receive as an answer the most disgusting “hello” ever with a quarter of forced smyle. Thank you Madam ! It’s gonna be a hard trip.
I have to admit that on this side of the boarder, the tourist is more widespread, noisier, and less respectful too. Cause or consequence? I want to make clear in my mind.

2 days in Mae Sot, a boarder town where I met Award, English and Grim, from Belgium, both friends of the circus. Well, Award is not common, but Grim in Belgium, it’s almost a joke.
Together, we hitchhike to Chang Mai, north of the country. It’s been awhile ! 7H instead of 6H by train. Relatively efficient isn’t it? With a bonus, a sunburn on the knee. Interesting as pain.

In Chang Mai, I discover a little bit better Thailand. Short trip on a scooter in mountains villages with Alex, a Suisse-Italian, among the others. He taught me two important things: “it could be interesting to stay a little bit longer in a place you like” and “it could be interesting to know that the rear brake of the scooter is on the left hand”. " For both I said " Especially if there is sand ". So we decided to go to an island after Bangkok. In Chang Mai, I finally decided to make dreadlocks. 5H of work, 23 Euros and a terrible hangover from the charming combination of a person pulling your hair during 5H and a Gin -Tonic party the previous night.

Then straight ahead to Bangkok with Alex, my new mate. Hitchhiking as well. But as we were both sleeping (“from the charming combination of Gin -Tonic party”, you’re right Bernardo, it’s true), the guy asked Alex to drive to keep him awake. Then, I …. Fell asleep again lulled by the voice of the Thai who kept on speaking about three topics: Make a business together with copper from Laos, Kill the pig to celebrate, nice big fat mama in Laos. Curious mixture. When I woke up later, I thought that Alex could speak Thai. There were communicating perfectly. But eventually, I realized that the topics were always the same. He actually just had time enough to assimilate the few words of the main vocabulary (note: 'assimilate ' may mean something in Thai) . Big laugh at the end.

Arrived in Bangkok , the heat is stifling. You sweat constantly, whatever you do. You think, you stink. However, some weird experiences brightened my brief visit in the capital. Including this crazy taxi driver which should certainly be part of a gang of street racers. I drove two wheels on the pavement and two on the road to pass the traffic jam. Remember: Never say that you’re late in Bangkok… I was so scared that I forgot my new camera in the taxi (shut up Bernardo, shut your m… f…. m…. up !)

Then go to the island …. With sand (ref.: just above for those who not follow), by bus for this time. We slept all the way long (from the charming combination …. Gniah gniah gniah … it’s ok? I can finish? ).

In Koh Chang, we rented a bungalow, 50m far from the beach, and we started one of our 5 main activities. Sleeping, Eating, Smoking, Swimming and Partying. It is sometimes very difficult to get out of a so efficient routine, believe me. A thought for Bernardo who spent his pre fullmoon party in a hammock, sweating his alcohol. I had mercy upon him this evening ( Bernardo said something but I can’t hear) .

But everything has an end and we had to split. He returned to Switzerland looking for a job and me … (I don’t care? He regain consciousness) … no I just go to join Mark in Cambodia. 

Thank you Thailand, I nevertheless had a pleasant stay. I'll come back to the "village, moutain, ..." side before going down to Indonesia

See you soon for new stories

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J'ai choppé la Bir-Mania !

3/16/2014

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Ce message s’adresse à tous les exclus du rire, les refoulés du sourire, les interdits de la vannes, les gens tristes qui pour une somme astronomique, s’offre une semaine de thérapie du rire dans un chalet en montagne : Dépensez intelligemment votre argent et prenez un vol direct pour Rangoun. Faites un tour en Birmanie et apprenez ‘Mingalaba’ qui veut dire Bonjour. Vous aurez alors droit aux plus beaux et aux plus vrais des sourires. Et c’est communicatif, j’en ai mal aux zygomatiques rien qu’en commençant à écrire cette chronique.

Vous l’aurez donc compris, Bernardo et moi avons adoré la Birmanie. Partant de ce postulat, il n’est pas simple d’écrire un article dégueulasse bourré de blagues de mauvais goût. J’ai donc décidé de vous conter à quel point la Birmanie est délicieuse.

Les gens, aux sourires éblouissants, sont serviables et honnêtes. Laissez votre sac au milieu de la rue, vous le retrouverez plus tard, surveillé gratuitement par les locaux du coin. Les bus, aussi rapide qu’un immigré clandestin au passage de frontière, vous enchantent avec leurs mélopées divines, douce combinaison entre de la pop birmane poussée à fond et un moteur diesel beaucoup trop près de mes pieds à mon goût. Des mets délicats parfument également vos célestes repas qui réjouissent votre tube digestif, du pharynx au sigmoïde. Si j’osais enfler un tant soit peu la vérité, je m’autoriserai l’utilisation de l’expression « admirable caca » (Mon amour de l’authenticité m’oblige néanmoins à vous révéler la consistance exacte de mes excréments. Du spray, liquide, de l’eau brunâtre, …)

Mais je divague. Et qu’en avez-vous à faire des belles histoires ? Vous voulez du trash, des vannes horribles sur des peuples sous développées, incapable de se défendre. Une façon comme une autre d’assouvir vos instincts les plus sombres au travers de lecture douteuses. Je ne vous félicite pas. Mais l’audience, c’est l’audience alors je tacherai d’être trash (à lire à haute voix et de plus en plus vite) en vous partageant un bout de mon périple birman.

Arrivé à Rangun, je fais donc la connaissance de Mark. Un anglais qui semble avoir pour seule utilité de pouvoir partager les prix des chambres. C’est déjà mieux que Bernardo vous me direz. Egalement très intéressé par les pagodes, mon ami et moi-même avons décidés de mettre les voiles vers le nord. Nous allons en bus à Pyay (Oui en bus Bernardo, mais à Pyay, qu’est ce que tu ne comprends pas ?)… Vous avez suivi ? Un moment incomparable ou la douceur des enfants de l’orphelinat contrastait cruellement avec leurs horribles histoires de familles décimées. Et c’est souvent à ce moment, coincé entre la honte et la poésie, malmené par votre âme trop fragile, trop usée, trop souvent écœurée par les épreuves trop difficiles et trop nombreuses, … que ….que … qu’on pense à sortir sont appareil photo pour ne pas en manquer une miette. Des milliers de photos pour ne jamais les oublier. C’est parfois difficile d’être sensible.

Puis direction Bagan, toujours avec Mark qui en plus d’être anglais est drôle… Ca ne va pas être facile. Donc Bagan, 6000 habitants, 4000 pagodes. Autant dire : T’en veux pas, en voila ? Même si les temples commencent à me courir sur le haricot, il faut être honnête, le levé du soleil était merveilleux. Un film en 3 dimensions, au sommet d’une pagode en ruine, déserte, et pendant une trentaine de minutes. Un court métrage splendide et gratuit. Merci dame Nature !

Il y a eu ensuite ce trek de trois jours entre Kalaw et le lac Inle, au milieu de la campagne birmane, à partager des moments incroyables avec les locaux, encore fascinés par la différence physique entre nous, étrangers, et le singe. Notre guide nous a expliqué tous les remèdes de grand-mère avec les pantes (médicaments, énergisant, …), il nous a également beaucoup aidés à communiquer et à comprendre la façon de vivre dans ces zones reculées. Seule petit bémol, personne n’a jamais pris la peine de nous donner le code du Wifi. C’est tout de même peu cavalier comme attitude. Mais passons…

Jusqu’au Nord du pays, dans l’état du Shan où la Nature offre à nouveau des paysages pures et des photos splendides (Merci Mark). Repas locaux, peu chère et très nourrissant, ballades en montagne, ballades en moto, … 3 jours sympa dans l’état du Shan, un des états touché par la soit disant Guerre Civile. Et en plus je commence à m’habituer aux DUYA, cigarettes locales, 1 euro les 4 paquets. Tu peux sentir la douleur progresser à l’intérieur de ton poumon. Le jeu c’est de choisir quel organe sera le prochain touché.

Et puis c’est le retour à Rangun, les au revoir avec Mark, qui finalement n’était pas si mal que ça ;), et direction le sud pour jouer une dernière fois au Chinlon (foot national) et aller passer la frontière avec la Thailande. J’ai passé un moment inoubliable en Birmanie. Un gros coup de cœur, comme l’Iran. 

Merci à vous tous, vous êtes beaux, honnêtes et vraiment beaux.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos


Me and Mark in Myanmar

This message is addressed to all those excluded from laughter, smile repressed, jipe prohibited, the sad people who, for an astronomical sum, offer themselves a week of laughter therapy in a chalet in the mountains: Spend your money smartly and take a direct flight to Yangon. Wander around and learn in Burma ' Mingalaba ' means Hello. You will then be entitled to the finest and truest smiles. And it is contagious; my zygomatic have been hurting since I started to write these lines.

So you understand, Bernardo and I loved Burma. Based on this assumption, it is not easy to write a paper full of disgusting jokes in bad taste. So I decided to tell you how Burma is delicious.

People, dazzling smiles, are helpful and honest. Leave your bag in the middle of the street, you’ll find later, freely watched by locals. The bus as fast as illegal immigrant at the border crossing , enchant with their divine melodies, sweet combination between the loudly Burmese pop and a diesel engine too close to my feet. Delicates dishes also heavenly perfume meals that delight your digestive tract, pharynx to the sigmoid. If I dared to swell a little bit the truth, I’ll allow myself the use of ”admirable shit” (Nevertheless my love of authenticity compels me to reveal to you the exact composition of my faeces. Spray, liquid, brown water, ... ).

But I rave. And you don’t care about beautiful stories? You want icky stuffs, horrible jibes about underdeveloped people, unable to defend themselves. A means like any other one to satisfy your darkest instinct by reading dubious readings. I don’t congratulate you. But the audience is the audience so I shall try to be icky sharing you a piece of my Burmese journey.

Arriving in Yangon, I met Mark, an Englishman who seems to have the unique purpose of sharing the room rate. This is better than Bernardo you’ll say to me. Also very interested in pagodas, my friend and I decided leave. We go by bus to Pyay (pronounced Pi) (Yes Bernardo we go to Pyay by bus, what you don’t understand?) ... You follow me?

An incomparable moment. Softness of orphan children sharply contrasted with the horror stories of decimated families. And it is often at this moment, caught between shame and poetry, mangled by your too fragile soul, too worn, too often disgusted by the too difficult tests of life that .... that ... that you think about taking out your camera in order to take everything in. Thousands of photos to never forget. It is sometimes difficult to be sensitive.

Then towards Bagan, always with Mark more than just English, he is funny ... It will not be easy. So Bagan, 6000 inhabitants , 4000 pagodas. Hard to avoid! Although temples begin to run me on the bean, I must be honest. The sunrise was wonderful. A 3D film, on the top of a pagoda, in ruins, uninhabited, and for thirty minutes. A beautiful short free movie. Thank you Mother Nature!

Then there was this three-day trek from Kalaw to Inle Lake, in the middle of the Burmese countryside, sharing amazing moments with the locals, still fascinated by physical difference between us, foreigners, and monkeys. Our guide told us about all grandmother remedies with plants (drugs , energizing, ...). He also helped us to communicate and to understand how to live in these remote areas. One small problem, no one has ever bothered to give us the WiFi code. Not really hospitable.

We went up north, in the Shan State where Nature offers new pure landscapes and beautiful photos (Thanks Mark). Local meals, not expensive and nourishing, mountain hike, bike ride, nice ... 3 days in the state of Shan, one of the states affected by the so-called Civil War. Furthermore I was about to get used to Duya, local cigarettes, 1 euro for 4 packets. You can feel the cancer growing inside your lungs. The game is to choose which organ will be the next one.

And then it's back to Yangon, goodbye to Mark, who was finally not that bad ;) and head south to play one last time Chinlon (National Football) and to go across the Thailand border. I had an unforgettable time in Burma. I fall for you, like Iran.

Thank you for all, you are beautiful, honest, and really beautiful

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Indien vaut mieux que deux

2/19/2014

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Je sens une attente insoutenable, la tension est palpable, mais quand va-t-il nous faire rire à nouveau, notre vie n’a plus de sens depuis plus d’un mois ? Ne vous inquiétez pas, laissez vos ongles repousser et votre estomac au repos, Bernardo ne m’a pas encore lâché les baskets. Cela fait d’ailleurs un bon mois que je le trimballe à travers l’Inde. Il ne paye toujours pas l’hôtel bien sûr, mais il me raconte des conneries tout le temps ce qui fait partie de notre deal.

Bref, nous sommes arrivés le 18 Décembre à la frontière Indienne. Bon déjà, appelé ça comme vous voulez, pour moi c’est une vulgaire passoire. D’ailleurs si tu ne te présentes pas de toi-même au guichet, bien caché derrière le stand de légumes, tu passes sans tampon, incognito (comme Bernardo en 90 lorsqu’il a illégalement passé la frontière bolivienne, en pleine jungle avec les Farcs à ses trousses…mais ça, c’est une autre histoire). Puis c’est la guerre, du monde partout, les bus remplis à ras bords, des klaxons interminables suivis de regards excessivement insistants, impossible de se poser. L’inde ne va pas être une partie de plaisir.

Mon premier kiffe, ma première gare. Indice (Inde isse, bravo Bernardo, merci beaucoup) chez vous, à la maison : Les panneaux d’affichage de la gare indiquent le numéro du train, la destination et et et… le retard, je dis oui oui oui oui oui. Au début tu peux penser que c’est la durée du trajet tellement c’est fou (9H, 12H, 4H, …).  

Ma première semaine a été une torture morale et physique. D’abord Varanasi et le Gange, fleuve sacré (sacré fleuve plutôt). On rentre directement dans le vif du sujet : Dégueulasse. Impossible de rêvasser en regardant en l’air sans entrer en contact instantané avec une merde de vache ou un chien mouillé, mort depuis le départ des anglais en 47. Et  le Gange, mon dieu ! Il y a bien un peu d’eau qui coule, c’est vrai, mais au milieu des déchets, des excréments d’animaux et d’humains, des corps humains en décompositions, … Bref, une poubelle qui roule entre 2 rives immondes. Et bien entendu, les gens s’y baignent, lavent leurs fringues et leurs dents… Tout le monde pue quoi. Il faut fuir à tout prix, direction Delhi (Delhi de fuite, super Bernardo, en grande forme)… Une idée qu’elle est bonne.

On commence par un trajet de train en « Jungle classe », la pire mais également la seule disponible sans réservation. Comment expliquer la « Jungle classe » ? C’est 300 personnes pour 100 places dans le wagon. Les gens sautent dans le train avant l’arrêt et moi, bah je suis le mouvement, suivi de très près par les 18 kilos de mon sac à dos et les 50 personnes entassées derrière (ambiance assez propice aux rapprochements, j’en conviens). A l’intérieur tu dors littéralement debout. En arrivant enfin à destination, avec 3H de retard ce qui est un bon résultat, j’ai la douce impression que la saleté et les odeurs de merdes ont décidés de m’emboiter le pas (Pardon tu disais Bernardo ? « De m’emboita le pet » ! Mais quelle aisance avec la langue française).

Je disais donc, Delhi. C’est parti pour 5 jours d’arnaques en tout genre. Surtaxes d’hôtels inexistantes, ticket de bus 5 à 10 fois plus cher, … et le plus beau, le coup de grâce, la cerise sur le gâteaux, la mouche sur la merde, le fameux coup de la station de train.

-Non non, monsieur, le buleau est felmé aujould’hui, venez je vous emmène à la bonne place

-Que faire Bernardo ? Il a un insigne gouvernemental et c’est sous les yeux délicieux de la police locale, il doit être honnête, à n’en point douter (petit conseil en Inde, toujours douter !)

Là, c’est le drame. 2H30 dans un bureau climatisé, une addition finale de 270€ pour un « Rajasthan tour », et on fini avec un petit sourire de vipère et une poigné de main pour faire redescendre la douleur jusque dans le fond de ton c… (Caleçon Bernardo, reste poli). Du grand Delhire (très bon ça Bernardo) !

Ayant compris qu’à ce rythme, j’allais finir mon tour du monde en Inde comme un con, sans un rond et sous un pont, j’ai décidé d’adopter une technique mise au point par Bernardo.

Pour chaque « Where are you from ? », ma réponse était « From Serbia, I’m student and i’m poor ».  Parce qu’il faut comprendre un truc en Inde, Toute personne qui porte un sac à dos (Etranger ou Indien d’ailleurs) est un porte monnaie ambulant. Du coup toute discussion commençant par « Hey mon frère ! » Fini par « Donne-moi du pognon ». Et on y met tout son petit cœur : « Tu es beau », « Tu viens d’où ? », « J’ai plein d’amis là bas », … Du coup la Serbie, c’est pas mal parce que la plupart ne savent même pas où ça se situe.  Il y a bien ce couillon à Jodhpur qui m’a demandé de quelle ville exactement  et quelle était la monnaie en Serbie… C’est à ce moment là que la Serbie et Belgrade sont entrées officiellement dans la zone euro.

Sinon le Rajasthan n’a rien à envier à Delhi niveau saleté et pauvreté. Même rapport aux touristes, mêmes techniques d’arnaque, et même manie de sans arrêts balancer la tête de gauche à droite pour répondre aux questions.

- ‘Prend une décision mec, c’est oui ou non, mais avec la bouche (Sont chiants ces muets, hein Bernardo). J’y ai aussi goûté les cigarettes locales, les bidis. Pour un fumeur comme moi, c’est assez déconseillé si tu ne veux pas passer toutes la matinée du lendemain à essayer de déterrer les corps du cimetière qui a élu domicile dans le fond de ta gorge.

Puis direction Darjeeling via un trajet de train d’environs 42H… Quand tu arrives à destination, tu réapprends à marcher en fait. Mais ce n’est pas terminé, il faut encore prendre une jeep taxi pour rejoindre Darjeeling, 2H30. Donc en fait la jeep c’est environs 9 places bien serrées et en chemin on se permet le luxe de prendre d’autres passagers.

« Non monsieur c’est pas possible là »

« Mais si regarde » …

« Et je le fou où mon Bernardo moi, sur mes genoux ? »

A ce moment, j’ai compris que Bernardo avait bien mangé en Inde. Parce que oui, en Inde, tu manges terriblement bien et pour pas grand-chose.

Darjeeling ? Je retrouve enfin les sourires du Népal qui m’avaient tant manqués. Des gens, plus ou moins honnêtes, et du putain de thé pardi (Non pas Vanessa Bernardo, c’est très nul). Puis la vue sur le Kanchenjunga tous les jours, à Darjeeling et dans le Sikkim. 30 minutes matin et 30 minutes le soir où j’arrivais à faire fermer sa g…. à Bernardo. Merveilleux, tout simplement. Et finalement, le dernier train direction Calcutta. Ma dernière nuit en couchette, mon dernier réveil en fanfare, littéralement assourdit par les vendeurs de thé qui hurlent « chai chai chai » à 5H du matin dans tous les wagons (Y a-t-il réellement quelqu’un qui apprécie ?). Les dernières odeurs magiques de chai et de lassi mélangées à la merde et aux odeurs de gaz d’échappement. Les dernières négociations de 20 minutes avec des voleurs.  Les dernières ballades en villes ponctuées, environs toutes les 50 mètres, par un « Hey my brother !» qui sent très mauvais… Merci à l’Inde et aux Indiens, ne changez pas, vous êtes imparfait. Je reviendrais. C’est aussi ça l’Inde, un pays de contradictions et d’hypocrites qui est donc parfaitement adapté au genre humain.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos d'Inde

India or in the ass

I feel an unbearable waiting, the tension is palpable, but when will he makes us laugh again, our life has made no sense for the past month? Don’t worry, let your nails growing again and your stomach in peace, Bernardo is still with me. He doesn’t share the price of the hostels but he continues to tell me bullshits. In a certain way, it’s our deal.

Well, we arrived on the 18th of December to the Indian border. First, call it as you like, for me it’s just a colander. Besides, if you don’t go by your own to the office, hidden behind a vegetable stand, you cross it incognito and without stamp (Like Bernardo in the 90ties when he illegally crossed the Bolivian border in the jungle with FARC on his heels ... but that's another story). Then, it’s the war, people everywhere, buses filled to the brim, endless horning followed by insistent regards, impossible to take a rest. The India will not be a cakewalk.
My first pleasure, my first train station. Index, the station screen indicates the train number, destination and … the delay. At first you may think it’s the journey time. It’s so crazy (9H, 12H , 4H, ... ) .

My first week was a moral and physical torture. Firstly, Varanasi and the holy Ganga river. It goes directly to the heart of the matter : Disgusting . Unable to daydream looking up without walking on a cow shit or a wet dog , dead since the departure of English in 1947. And the Ganga , my god ! There is some water flowing, it’s true, but in the middle of the waste, animal and human dung, dead human body... In short, a bin that rolls between two filthy sides. And of course, people take bathe, wash their clothes and their teeth ... Everyone stinks. I have to escape at all costs towards Delhi ... What a great idea.

It begins with a train ride in "Jungle class", the worst but also the only one available without any reservation. How to explain the "Jungle class»? It’s 300 people for 100 seats in the wagon. People jump on the train before it stops and me I follow the movement, closely followed by the 18 kilos of my backpack and 50 people crammed behind (favourable atmosphere to get closer, I agree ) . Inside you literally sleep standing. Finally arriving at destination, 3H delay which is good for Delhi, I feel like dirt and smells of shit have decided to follow me.
So I said, Delhi. Let’s go for 5 days of scams. Nonexistent surtaxes in hotels, bus ticket 5 to 10 times more expensive ... and the most beautiful, the coup de grace, the icing on the cake, the flies on shit, the famous trick of the train station.
- No, no, sir, the office is close today, come I'll take you to the right place
- What can I do Bernardo? He has a government badge and it’s under the eyes of the delightful local police, he must be honest, there’s no doubt (advice:  Always doubt in India!).
There is the drama. 2:30 in an air conditioned office, a final addition of €270 for a "Rajasthan tour" finishing with a small viper smile and a hand shake to make the pain going down into the depths of your a ... (Ankle Bernardo, stay polite). The best Deal – hi (Very good Bernardo, you have so much facilities with English language…)

Having understood that at this rate, I would end my world tour in India as a jerk without money and under a bridge, I decided to adopt a new technique developed by Bernardo. For each "Where are you from? " My answer was "From Serbia, I'm student and I'm poor ". Because you have to know one thing about India, Anyone who wears a backpack (Indian or foreigner, doesn’t matter) is a walking wallet. Any discussion started with "Hey brother! " Ends with “Give me 10 rupees ". And they put their heart and soul into it, "You 're beautiful ", " Where are you from ? ", " I have lots of friends there " ... So Serbia is not so bad because most of them don’t even know where it is. Just once, this idiot in Jodhpur who asked me which city and what the currency in Serbia ... Then Serbia and Belgrade officially entered the euro area.

Otherwise Rajasthan has nothing to envy to Delhi dirt and poverty level. Same way to deal with tourists, same scam techniques, and same habit of swinging head from left to right to answer questions.
- Take a decision man, yes or no, but with the mouth (these dumb are boring and, huh Bernardo). I have also tasted the local cigarettes, bidis . For a smoker like me, it's pretty not advised if you don’t want to spend all the next morning trying to burry up the body of the cemetery that settled down deeply in your throat.
Then towards Darjeeling via a 42H train ride... When you arrive at your destination, you actually relearn how to walk. But it is not over, you must also take a shared jeep taxi to Darjeeling, 2:30. So the jeep is around 9 tiny places and on the way we allow ourselves the luxury of bringing other passengers.

"No sir, it is not possible here"
"Yes it is" ...
"And what do I do with Bernardo, on my knees?"
At that moment, I realized that Bernardo had well eaten in India. Because yes, in India, you eat well and very cheap.

Darjeeling? Finally I found Nepali smiles again which I missed. People, more or less honest , and fucking good tea. Then the view of Kanchenjunga all day in Darjeeling and Sikkim. 30 minutes in the morning and 30 minutes in the evening close to the Nirvana. Just wonderful. And finally, the last train to Calcutta. the last night berth , the last rude awakening, literally deafened by tea sellers screaming "chai chai chai" at 5 am(Is there really someone who enjoys ?) . The last magical smell of chai and lassi mixed with shit and the smell of exhaust. The last 20 minutes of negotiations with robbers. The last city ballads punctuated, about every 50 meters, with a "Hey my brother! " that stinks ... Thanks to you India and Indians , do not change , you are imperfect. I will come back. It is also India, a country of contradictions and hypocrites that is perfectly adapted to the human race.

Just want to thanks the people who were really nice and made my Indian trip better. I scpecially think about Sneha and the dream team on the train to Darjeeling.

See you soon for new stories

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Népal et visage sombre

12/17/2013

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Laisser moi vous conter une histoire ; je conte et tu te mets à l’aise. C’est une histoire népalaise (Bernardo me permet souvent de commencer mes chroniques sans trop me casser la tête. Merci à lui).

J’arrive donc un 24 Novembre à Katmandou ou au Népal, mes souvenirs se confondent. J’échange alors mon argent contre des roupies. J’avoue qu’après une nuit blanche à Dubaï, c’est justement ce qui me manquait, des roupies. A l’aéroport, je rencontre Souresh (prononcez sourisse) qui devait certainement être en train d’attendre Odile de rat, ahah. Bref, il m’aide à m’installer avec mon ami Belge (le même qu’en Arménie, impossible de les semer ces bouffeurs de frites). Puis c’est la découverte de la capitale et de ses gens.

Tout d’abord, il faut savoir qu’ici, l’enfant nait pâle, puis il bronze en grandissant. Enfin, grandir est un bien grand mot lorsque l’on sait que leur taille adulte n’excède pas le mètre cinquante. Il est même parfois très compliqué de distinguer un enfant népalais d’un singe adulte si ce n’est par le langage, parfois. L’est pas nait celui qui dira le contraire (Bravo Bernardo !).  Je reste 7 jours ici. On y est bien, il fait beau, le soleil brille, les couleurs sont magnifiques et abondantes, bref, début décembre autre part qu’en Alsace. Puis faut bien avouer que la chambre à 3euros et le Dahl Bat à volonté pour 1euro50, c’est imbattable. Dahl Bat, qui peut te battre !

Puis je vais me ressourcer dans les montagnes. Un trek de 10 jours et 6 paquets de clopes pour s’oxygéner les poumons (Light maman parce que je fais gaffe a mon asthme quand même). Là-bas, j’apprends à cracher comme un népalais. En trois temps : tu te racles le nez, puis le palais et tu envoies en orbite un molard nez-palais. C’est assez facile, il suffit de ne pas avoir honte et d’avoir le rhume. J’y apprends aussi les différentes castes qui régissent (est un con, merci pour cette intervention Bernardo) ce pays. On se rend aussi vite compte que la caste majoritaire ici, c’est la caste couille, regroupant tous les vendeurs de n’importe quoi et les conducteurs (de n’importe quoi aussi d’ailleurs, tu as raison Bernardo).

Puis retour à Katmandou, qui est bien au Népal (Oui j’ai vérifié Renaud, Séchiant tu me fais jamais confiance), on se repose un peu et on va à Pokhara, au nord.

Comment expliquer le bus Népalais. Déjà c’est pas évident à chaque fois que ça soit un être humain qui entre. Tu peux avoir des chèvres, des poules, … La première heure apprécie le côté traditionnel de la chose. Puis la deuxième tu évites les merdes des animaux et les vomis humains  Et quand tu vois le 50ième passager sur 30 places, tu repenses à la conduite folle du chauffeur qui ne risque que 9 jours de prisons s’il plante le bus dans les montagnes et qu’il arrive à sauter à temps. C’est un peu ça le bus népalais.

A part ça, ici on se fait plaisir ; Ballades, Parapente, Restaurants, …. Bref, je peux le dire sans honte, j’M. Pokhara. Mais il faut partir, comme toujours. Et oui, c’est bientôt Noël et qui n’a jamais rêvé d’Inde pour Noël ?


A bientôt pour de nouvelles aventures


Voici les dernières photos du Népal

Nepali style

I’m going to tell you a story. So be confortable, take your baby’s bottle and your nipple, it’s a story of Nepal (Bernardo always helps me to find my first joke, he gives me the power. thank to him)

Well, I arrive in Kathmandu or in Népal, I’m a bit confused, the 24th of Novembre. Then I ask a guy to exchange my money. 1.50 meter tall. You can almost say that I ask a monkey for money. But it’s not polite, I agree, and it’s only the beginning.

At the aiport, I meet Souresh who apologize because the streets are dirty. Don’t be souresh ! (thank you Bernardo). Well he helps me to settle down with my belgium friend (the same than in Armenia, impossible to loose him). Then I discover this town and its people.

Firstly, as I said before, people here are very short. Sometimes it’s very hard to tell the difference between a Nepali child and a monkey adult except maybe thanks to the language, maybe. I stay here 7 days to take a rest. I feel good, the sun is shinning, colours are beautiful, exactly not like my own country in Decembre. And another very important thing is that everything is very cheap. The hostel for 3€ and the traditional food, Dahl Bat, for 1,5€. It’s Dahl Batman!

Then I go to revitalise myself in the mountains. A 10-day trek with 6 packs of cigarettes for the lungs (Light cigarettes mum, I take care of my asthma, promise). There I learn about the different caste of this country. The lower cast wearing old cast-offs, the higher (cast a glance) and the stupid people caste which is the most spread. This one cast a wide net; sellers, drivers…. Mostly in Kast-mandu. (Wahou, thank you Bernardo, you cast a spell on me)

Finally, I leave Kathmandu to reach Pokhara by bus, 7 hours. I feel like in washing machine. It’s not Pokhara but Pork harass. How to explain the Nepali bus. You can be happy when it's a human who's coming inside the bus. Sometimes sheep, sometimes chicken. Ok, the first hour is fun and you can say that it's "traditionnal". After the second, you can thanks to god if no one shit on you. And after few hours, you can have the chance to see the 50th guy entering the bus (which is for 30) in tetris style and you're lucky if he doesn't vomit by the window. Add to this the crazy bus driver who risk only 9 fucking days in jail if he crashes the bus, everybody dies and he had managed to jump out of it, then you have Nepali bus.

Well, in Pokara I hike, go restaurant, paraglide… take rest. But I have to go in India. It’s almost Christmas and who never dreams about being in DIA (French cheap supermarket) for Christmas. Isn’t it?


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Iran Iran petit pas tappant

11/24/2013

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Me voici à la fin de mon séjour en Iran, vivant et même en bonne santé. Je ne me suis pas fait exploser par une bombe humaine, on ne m’a pas coupé le prépuce et malgré mes longs cheveux, je n’ai pas été obligé de me marier avec un barbu sale et vieux. On m’aurait menti ?Avant d’entrer dans le pays, on fait un dernier petit check sur le lonely planet. « Il faut absolument prendre beaucoup d’euros sur soit parce qu’il est impossible de retirer dans le pays ». Rappel pour la suite, ne jamais écouter le lonely planet. Premièrement, la seule chose qu’il ne faut pas oublier ici, c’est du PQ. En effet, ils s’essuient avec de l’eau et la main ce qui rend le premier contact masculin un peu plus délicat (Bernardo a arrêté de se ronger les ongles).

De plus, les gens sont tellement adorables qu’il est impossible de payer quoi que ça soit. Thé, repas, hôtel, bus, cigarettes, … au début tu ne sais pas trop si c’est du lard ou du cochon (Bernardo est sur le qui-vive) et du coup tu insistes pour payer au moins ta part. Rien à faire, ils sont têtus comme des mules. Mais iranien qui rira le dernier, j’ai décidé d’acheter mes clopes en cachette et de demander de la viande Kasher à chaque repas… Du coup je les sens moins sereins les gaillards.

Mais réellement, c’est incroyable de voir comme la population est accueillante. Apparemment, d’autant plus depuis Juin, depuis que le nouveau président à pris la place du détesté Armadi Nejad. C’est comme si les gens soufflaient depuis les dernières élections (ou bien aussi « souffraient depuis les dernières érections » mais ça c’est quand on les connait un peu mieux). Ils veulent montrer au monde qu’ils ne sont pas comme on les imagine et ils ne sont pas tous les pantins de Rohani au milieu d’un bal mosquée (Le chef religieux de coin, un illustre inconnu dans nos contrés athées et développées mais ici …) J’ai presque envie de dire que quand le tchador, les souris dansent (Bernardo me signale qu’il y a double vanne, seras-tu les retrouvées ?).

Sinon, un petit point noir dans ce paysage merveilleux, internet ! Lorsque par miracle tu réussis à avoir une connexion digne de ce nom, il faut encore passer les filtres du gouvernement. Pas de Facebook, pas de Youtube, et j’en passe. Bon, il faut savoir que tous les iraniens ont la combine, les ministres en première ligne (Nan nan Bernardo, cherche pas, il n’y à rien là). Il faut utiliser un proxy. Et c’est là que ça devient marrant ; quand tu vas dans un cyber café, les dernières pages internet c’est, pour la plupart, des sites porno… sacré iraniens ! Ils n’utilisent pas un « proxé » mais un « proxy net » pour mater des femmes. Ils ne font jamais comme les autres ceux-là. Toujours à faire les intéresssants. C’est agaçant à la fin.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les photos d'Iran

Run Run in Iran

Here i am in Iran, alive and even healthy. I haven’t been exploded by human bomb yet, nobody cut my foreskin yet and although my hair is long, I’ve haven’t be forced to get married. No kidding ?

Last check on lonely planet before entering the country: “You absolutely need to have a lot of euros/dollars in your bag because you can’t do cash withdrawals in this fucking country (Australian style)”. Remember, never trust Lonely planet. Firstly, the first thing you’d never forget here is toilet paper. Indeed, here they wash their ass with hands and water which make the first male contact complicated (Bernardo stopped to bite his nails).

Moreover, people are so nice that it’s impossible to pay anything. Tea, food, hotel, cigarettes … So you insist to share the price but they are as stubborn as a mule. He who laughs last laughs longest, I decided to buy my cigarettes secretly and to always order only kosher meat. And now I feel them less serene.

But really, it’s amazing to see how friendly peoples are. Since the new president election in June, it’s more and more obvious. I felt sometimes shame in their speeches. Shame about their politicians, about their rules … Some of them almost told me that they regrets the shah period. It’s as to said that they want to knock the shah door (and not the chador Bernardo)

Otherwise, the very worst problem in this country is Internet. When, by miracle, you manage to have decent connection, then you’ve to pass through the government filters. No Facebook, No Youtube … But every Iranian knows how to do, ministers in first line (No, there is nothing to do with that Bernardo). You’ve to use a Proxy. And this is fun, most of the time, when you go in a coffee net, the latest internet page is a pornographic page. Damn Iranians! Proxy is the name of their procurer.

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Une semaine en Arménie

11/2/2013

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Certes, je ne crois pas que l’Arménie ai besoin de cet article ni même et encore moins des jeux de mots idiots de Bernardo. Mais c’est comme ça que voulez vous, il y a des choses qu’on ne peut s’empêcher de faire. Et là je vous sens impatients.
L’Arménie c’est 29743 km² de superficie, plus de 3 millions d’habitants dont 1 million à Yerevan ce qui fait un tiers pour les moins malins. De plus, le DRAM, monnaie nationale, équivaut à 0,002 euros environs ce qui rend le pays assez attractif. Et là vous vous dites, merde, on risque quand même de se faire un peu chier finalement.
Soit, j’entre donc en Arménie et là, je remarque 2 choses : Le stop ici est extrêmement simple, surtout quand on est français, et l’état des routes est absolument déplorables. Le bitume n’est qu’un lointain souvenir est les jantes n’ont qu’à bien se tenir.
En une après midi, j’atteins Yerevan, la capitale pour les incultes. Faut dire, l’Arménie c’est un peu comme la Russie mais en 550 fois plus petit. Ca aide !
Puis c’est une ambiance magnifique à laquelle je participe pendant 3 jours. Les gens ont l’air content (ils vivent dans un pays sous développé et ils sourient, il doit bien y avoir quelques chose de chouette ici). Il faut dire que depuis la ville, la vue sur le mont Ararat est absolument magnifique. La légende veut que l’arche de Noé ait échouée au sommet de cette montagne. Et la Bernardo me dit qu’à Paris, en Juin, il n’est pas rare d’apercevoir le derche de Noah au sommet du court Suzanne Lenglen. D’un coup d’un seul, la légende en prend un sacré coup derrière la nuque (j’ai bien dis ‘nuQUE’)
Je quitte ainsi Yerevan pour le lac Sevan. Pour tout dire, je quitte le soleil pour le froid et la neige. Il y a des fois, comme ça, sans prévenir, l’Alsace vous fait un petit coucou sans crier gare. Bernardo me souffle à l’oreille qu’on ne peut pas se baigner dans le lac Sevan parce qu’on à pas pied … d’Arménie (hahaha). Il y a des fois, comme ça, sans prévenir, l’humour frappe à votre porte sans fermer sa gueule. Sacré Bernardo !
La suite du voyage arménien est un peu plus chaotique. Soit le Sud de l’Arménie est moins propice au stop, soit la présence de mes 2 compagnons de route belges est un désavantage, mais le fait est qu’on avance qu’à petit pas. J’aimerais vraiment pouvoir dire que nos amis belges n’y sont pour rien dans cette triste histoire mais je dois bien admettre que même moi, je ne sais pas si je m’arrêterais en les apercevant sur le bord de la route (cf photo). Certainement une histoire de feeling ou de physique. A méditer.
Puis après une semaine de ‘‘Emmenez-moi’’, ‘‘La bohème’’ et autre ‘‘Je m’voyais déjà’’, je dois bien avouer qu’il est temps que je m’arrache (pas les oreilles Bernardo, imbécile… C’est bien la seule chose qu’il te reste toi !). Je dois quitter ce pays formi formi formi..
En fait, il est temps pour moi de mettre les voiles en Iran. 

A bientôt pour de nouvelles aventures

Voici les dernières photos d'Arménie

One week in Armenia

Certainly, I don’t believe that Armenia neither needs this article even nor idiot puns of Bernardo (my imaginary travel mate). But what you want, sometimes I can’t help doing something. And now I can feel that you ‘are impatient.
Armenian area is about 29 743 square metres, more than 3 millions inhabitants of whom 1 million in Yerevan. So one third for the less clever readers. Furthermore, DRAM, national currency, amount to 0,002 Euros make this country very attractive. And now you think, shit, finally I’ll even so get bored.
Well, I enter Armenia and then, I notice 2 things: Hitch-hiking will be extremely easy here, especially when you are French, and the road are absolutely awful. Asphalt is now a dim memory and rim should behave themselves.
In one afternoon, I reach Yerevan, the capital, for uncultivated. It must be said that Armenia is almost Russia but 550 times less big. It helps!
There the atmosphere is perfect and I stay 3 days. People seem to be happy (They live in an underdeveloped country and they smile, there must be something cool here). Yes there is! From the city, you can see the Ararat mount, absolutely wonderful. The legend says that Noah’s ark became stranded on the top. Bernardo tells me that in Paris, in June, it’s not unusual to see Noah’s ass from the top of Rolland Garros stadium. And suddenly, the legend takes a hit.
Then I leave Yerevan and its sun for Sevan Lake and snow. Sometimes, Alsace (my cold department) knocks on you door without calling before.
What happens next is more chaotic. Either the south of Armenia is not a good place for hitch-hiking or my 2 Belgium travel mate are a drawback but we go on very slow. I would wish I can say that Belgium guys aren’t the cause but I’ve to be honest and admit that I would even not stop my own car. Maybe bad feeling or bad physic. To think about
Eventually, after 1 week of ‘‘Emmenez-moi’’, ‘‘La bohème’’ and others ‘‘Je m’voyais déjà’’ (Famous French songs of Armenian famous singer), I have to admit that it’s time for me to tear myself away. I have to leave and set sail to Iran. Bernardo: and not set veil to Iran… Sometimes, Humour knocks on your door without shutting its gob. Damn Bernardo.


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Un trek à KAZBEGI

10/12/2013

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Poussé par une envie irrépressible de quitter la ville pour aller me ressourcer dans la montagne, je pars pour Kazbegi et son fameux Gergeti trek. En trois chiffres, Gergeti trek c'est 18 km de marche, 2000 m de dénivelé et 8H (pour moi).
Je me réveille donc à 7H30 et départ à 8H de Kazbegi, Nunu's guesthouse que je conseil vivement (1700 m d'altitude)
Je parviens assez rapidement au monastère, situé à 2200 m et je casse la croûte. Puis, je continue mon ascension, direction la station météo à 3650 m, au milieu du glacier du mont Kazbek. Petit à petit, la végétation disparaît et les animaux avec. Je sens que l'oxygène se fait de plus en plus rare et j'ai du mal à respirer.
J’atteins alors le glacier, à 3400 m et la partie la plus difficile du parcours. Mes jambes sont lourdes (les crampes me tétanisent) et mon sac aussi. Je suis à la limite de pleurer quand j'aperçois la station, juste devant moi. il est 16H et me voilà enfin arrivé, à bout de souffle et frigorifié. 
Il est très difficile de manger ou de boire à cette altitude et je trouve le réconfort et la chaleur auprès de Johnny, le gardien de la station, et de son foyer. Il m'offre aussi pas mal de Tchatcha, qui n'est pas la vodka selon lui (c'est quand même le même goût et la même gueule de bois le lendemain).
La nuit est froide (-15°) et le lendemain, je redescends au village en 4H30. Mes genoux souffrent mais mon dieux, que c'était beau. Le silence en haut du glacier permet de se ressourcer et la vue est absolument incroyable. 
Je ne suis pas allé au pic, à 5040 m, d'une part parce que je n'avais pas l'équipement nécessaire (après la station, ce n'est plus que de la glace) et d'autre part, j'ai appris que 2 semaines auparavant, 3 alpinistes polonais sont morts. Ça refroidis, surtout là haut.

Voici les photos

A bientôt pour de nouvelles aventures

English try

Impelled by an irrepressible wish to leave city and join the mountains, i go to Kazbegi and its famous Gergeti trek. In 3 numbers, Gergeti trek it's 18 km of walking, 2000 m in difference in height and 8 hours (for me).
I wake up at 7H30 and start at 8H from Kazbegi, Nunu's guesthouse which i really advice (1700 m of altitude)
I quickly reach the Church at 2200 m and i eat a bit.
Then i continue walking to reach the Station at 3650m in the middle of the Kazbek mount glacier. Little by little the vegetation disapear with the animals.
I can feel that the oxygen is more and more rare and i have some difficulties to breathe. 
Then i reach the galcier at 3400 m and the most difficult part of the trek. My legs are heavy and my backpack too. I'm almost crying when i can see the station, in front of me. It's 16 o'clock and i'm breathless and frozen.
It's really difficult to eat and drink at this height and i find comfort and heat near Johnny, the guardian, and his firebox. He also offers me some Tchatcha, not vodka according to him (but its smell like vodka and give the same hangover the day after)
The night is really cold (-15°) and the day after, i start to go down. 4H30 of descent. My knees are suffering but my god, it was so amazing. The silence at the top of the glacier allows you to revitalize and the overview is wonderfull.
I didn't get to the top (5040 m) because of on the one hand, i was not enough equiped (after the station, there is only ice) and on the other i have heard about 3 polish mountaineers that died 2 weeks ago. It dishearten, especially at this altitude.

here are photos

See you soon for new stories !
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