Il n’est pas rare de voir des turcs à Istanbul. C’est un fait ! Mais un français, avec 15 kilos sur le dos (à la pesée de l’aéroport, j’ai eu des larmes aux yeux), qui ne sait absolument pas où il va dormir, c’est déjà plus rare.
Et hop, c’est parti pour une vie de nomade.
Lundi : Je rejoins Amaury, par amour du goût, et je ne sais déjà pas où je vais dormir. Il est 21H, heure locale. Première nuit, dans une auberge finalement, mon cadenas à miraculeusement changé de code. Le moral dans les chaussettes (qui après 3H de vol et 1H de marche fleurent plus la robe de chambre de Bernadette Chirac au réveil que le Vicks Vaporub) j’entame mon premier défi personnel. Code après code, je teste ma résistance à la fatigue et à l’énervement. Après 2H de bidouillage, j’abdique (Il y a un jeu de mot à faire en Anglais mais Bernardo n’est pas Bilingue) ; je ferais sauter ce maudit verrou demain matin. Me voila donc avec un cadenas en moins et toutes sensations au bout du pouce anéanties. Ça promet pour la suite !
Mardi : Je soigne doucement mon pouce (il peut me servir pour faire du stop en fait)
Mercredi : Nous quittons Istanbul et ses monuments somptueux pour Safranbolu. Ce petit village classé patrimoine mondial de l’UNESCO offre un cadre idyllique pour une petite randonnée pédestre (Bernardo frétille, je le surveille du coin de l’œil). Nous y rencontrons Tujay (comme ça ne se prononce pas) avec qui nous partageons un repas, la nuit, le petit déjeuné et une discussion sur la laideur des femmes française. Vous pensez bien que dans ma tête, ça bouillonne, je m’insurge, j’aimerais défendre le sexe faible (c’est certainement mon côté chevaleresque, on m’appel parfois l’étalon), mais je ne suis pas en position de force. Je confirme donc, et avec le sourire. Un peu de zèle n’a jamais fait de mal à personne n’est ce pas ?
Jeudi : Il est 22H, pas d’hôte pour la nuit, au centre ville d’Ankara, nous sommes un peu dans le caca. N’écoutant que notre bon sens, enfin notre sens quoi, on se trouve un petit parc, un petit banc et on commence à se poser. Pipi, brossage de dents, tout y passe jusqu’à … Boulette ! Voilà 7 flics qui débarquent avec des gros yeux ce qui nous fait exactement 14 pupilles dilatées, braquées sur nous. J’avais préparé mon petit lit en face du parlement. L’heure n’était donc plus à la négociation. Je refais mon package fissa et m’engage dans une explication sommaire à base de gestes et de sourires (note pour la suite, toujours remonter son pantalon avant de lancer des sourires à des flics).
Vendredi : Ballade dans Ankara à l’aide d’une carte en allemand offerte par le ministère de la culture et du tourisme turque. Merci les gars. On y croise d’anciennes connaissances rencontrées sur la route ce qui paraît complètement improbable. Je les soupçonne de nous suivre.
Samedi : Pique nique en famille. Trouvez les intrus !
Dimanche : Auto-stop en direction de Aksaray (Rick me susurre Bernardo à l’oreille. Je ne sais plus quoi en faire avec celui-là). Le chauffeur qui nous prend est un peu gay, voir carrément mais il en a après Amaury qui est assis à l’arrière. Du coup, on peut affirmer sans se tromper que le chauffeur le prend à l’arrière. Amaury sourit mais il n’en même pas large. Je vous laisse imaginer ma position, chandelle à la main, en train de supplier Amaury de répondre un tant soit peu correctement à notre hôte. Que nenni, manifestement, ce garçon est trop fermé voir presque impoli.
Voilà, en gros, cette première semaine est assez rocambolesque (fais toi plaisir avec ça Bernardo), pleine de bonnes surprises et elle n’augure que d'excellentes choses pour la suite.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Et hop, c’est parti pour une vie de nomade.
Lundi : Je rejoins Amaury, par amour du goût, et je ne sais déjà pas où je vais dormir. Il est 21H, heure locale. Première nuit, dans une auberge finalement, mon cadenas à miraculeusement changé de code. Le moral dans les chaussettes (qui après 3H de vol et 1H de marche fleurent plus la robe de chambre de Bernadette Chirac au réveil que le Vicks Vaporub) j’entame mon premier défi personnel. Code après code, je teste ma résistance à la fatigue et à l’énervement. Après 2H de bidouillage, j’abdique (Il y a un jeu de mot à faire en Anglais mais Bernardo n’est pas Bilingue) ; je ferais sauter ce maudit verrou demain matin. Me voila donc avec un cadenas en moins et toutes sensations au bout du pouce anéanties. Ça promet pour la suite !
Mardi : Je soigne doucement mon pouce (il peut me servir pour faire du stop en fait)
Mercredi : Nous quittons Istanbul et ses monuments somptueux pour Safranbolu. Ce petit village classé patrimoine mondial de l’UNESCO offre un cadre idyllique pour une petite randonnée pédestre (Bernardo frétille, je le surveille du coin de l’œil). Nous y rencontrons Tujay (comme ça ne se prononce pas) avec qui nous partageons un repas, la nuit, le petit déjeuné et une discussion sur la laideur des femmes française. Vous pensez bien que dans ma tête, ça bouillonne, je m’insurge, j’aimerais défendre le sexe faible (c’est certainement mon côté chevaleresque, on m’appel parfois l’étalon), mais je ne suis pas en position de force. Je confirme donc, et avec le sourire. Un peu de zèle n’a jamais fait de mal à personne n’est ce pas ?
Jeudi : Il est 22H, pas d’hôte pour la nuit, au centre ville d’Ankara, nous sommes un peu dans le caca. N’écoutant que notre bon sens, enfin notre sens quoi, on se trouve un petit parc, un petit banc et on commence à se poser. Pipi, brossage de dents, tout y passe jusqu’à … Boulette ! Voilà 7 flics qui débarquent avec des gros yeux ce qui nous fait exactement 14 pupilles dilatées, braquées sur nous. J’avais préparé mon petit lit en face du parlement. L’heure n’était donc plus à la négociation. Je refais mon package fissa et m’engage dans une explication sommaire à base de gestes et de sourires (note pour la suite, toujours remonter son pantalon avant de lancer des sourires à des flics).
Vendredi : Ballade dans Ankara à l’aide d’une carte en allemand offerte par le ministère de la culture et du tourisme turque. Merci les gars. On y croise d’anciennes connaissances rencontrées sur la route ce qui paraît complètement improbable. Je les soupçonne de nous suivre.
Samedi : Pique nique en famille. Trouvez les intrus !
Dimanche : Auto-stop en direction de Aksaray (Rick me susurre Bernardo à l’oreille. Je ne sais plus quoi en faire avec celui-là). Le chauffeur qui nous prend est un peu gay, voir carrément mais il en a après Amaury qui est assis à l’arrière. Du coup, on peut affirmer sans se tromper que le chauffeur le prend à l’arrière. Amaury sourit mais il n’en même pas large. Je vous laisse imaginer ma position, chandelle à la main, en train de supplier Amaury de répondre un tant soit peu correctement à notre hôte. Que nenni, manifestement, ce garçon est trop fermé voir presque impoli.
Voilà, en gros, cette première semaine est assez rocambolesque (fais toi plaisir avec ça Bernardo), pleine de bonnes surprises et elle n’augure que d'excellentes choses pour la suite.
A bientôt pour de nouvelles aventures !